Ce matin le facteur a carillonné à ma porte.
Une fleur à l’oreille, irradiant ma journée,
Il me portait un pli POST ART, de primevères illustrées.
Alors d’un coup de baguette magique
un printemps lumineux s’est introduit dans ma triste maisonnée.
Cette missive aimante, avec beaucoup de talent,
Me souhaitait, écrite en mots attendrissants :
J.
« Happy Day pour tes nombreux printemps »
Et cette délicatesse, oublieuse d’une foultitude de quantièmes,
A essaimé sur mon cœur un baume salvateur apaisant.
Ce fut un bel hommage à mes ans, épars,
assurément