Dans un coin éloigné de tout, dans la forêt sous des branchages servant d’abri, vivait un gentil petit garçon.
Ces parents de pauvres laboureurs, n’avaient plus de quoi le nourrir.
Un soir de pleine lune, afin qu’il n’ait pas trop peur du noir, ils l’abandonnèrent dans la forêt.
Petit Garçon pleura, gesticula, mais rien n’y fit, les parents avaient mis des boules Quiès pour ne pas l’entendre.
Il dû se résoudre à son triste sort. Et comme il n’avait pas connue l’histoire du petit Poucet, dans cette chaumine où n’y avait pas de bibliothèque, il n’avait donc pas semé sur le chemin des petits cailloux pour retrouver sa maison. Il était bel et bien perdu !
La lune avec largesse et générosité rayonnait, et lui découvrit un sentier dissimulé sous les arbres, Il l’emprunta avec crainte mêlée cependant de détermination. Il déboucha alors sur une chaumière où l’on distinguait de la lumière.
Il frappa à la porte, et un curieux personnage, aux yeux verts, nanti d’une belle moustache, chaussé de grandes bottes et coiffé d’un grand chapeau, l’accueillit avec bonhommie.
Il voulut savoir ce qui faisait pleurer ce petit garçon. Celui-ci lui révéla tout.
Emu par tant de malheur, le curieux personnage décida de l’aider.
Il était magicien, et d’une formule mystérieuse, il transposa le petit garçon dans son milieu d’origine.
Ces vieux parents étaient tristes sans leur petit garçon, et n’avaient plus envie de faire quoique ce soi... Ils avaient décidé de mourir en ne mangeant plus rien. Ce qui d’ailleurs leur était aisé puisque leur garde-manger était vide depuis longtemps.
Ce magicien bienveillant, aussitôt se mit à la tâche. A la place de la cabane en branche, d’un souffle il remit de l’ordre dans la carrière de blocs qui régnaient en maitres dans cet amas chaotique…
Un très gros caillou de la taille d’une maison fit office de toit, un plus petit renforça les fondations. Si bien qu’une petite maison en pierre fût bientôt lovée là, à l’abri des tempêtes.
D’un souffle plus grand encore, il retourna la terre et en fit sortir des vignes et des pommiers, ainsi qu’un champ pour y semer le blé.
Dès lors d’autres miséreux des alentours demandèrent secours à ce bienfaiteur.
Il fit de même pour tous les autochtones, si bien que depuis cette époque on peut encore voir ce charmant village sur une falaise…
........dans un pays ou le fado est roi.
/image%2F0625908%2F20240317%2Fob_229954_jak-pour-blog-dec-2024.jpg)
