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2013-09-29T09:35:00+02:00

En ce matin humide de fin septembre rêveries

Publié par JAK




j'écoute en faisant mes comptes ...

j'♥ cette musique
J♥ Roberto
mais
Je n'♥ pas faire mes comptes

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2013-09-28T20:38:00+02:00

brocante

Publié par JAK








C’est la chine  au village  les badauds s’y  bousculent
  Y fouinent  pour  dégoter l’avantageuse  affaire.

En tout lieu,  des éventaires offrent leur bric-à-brac
Objets hétéroclites, attirail, ancien frac.

Bouquins antiques, romans souvent gnangnan,
S’y croisent et s’y côtoient à peu près dignement.

De polissons gamins  enjambent les étals
Renversant céans un chevalet bancal,

Au grand dam des camelots exaspérés.
Plus loin un chineur tente par coup de poker
D’obtenir un tableau dont il sent la manière.

J’erre dans cette multitude, allant au gré du vent
Zéphir de mes pensées qui vont  s évaporant.

Au détour d’une rue, soudain devant mes yeux
Je l’aperçois là, il me la faut, je la veux

Cette sonnaille en bronze, je l’ai bien reconnue

Clarine au ruban rouge, celle de mon enfance
Celle de ma Margueritte, belle vache d’Abondance
Qu’un damné jour de marché mon père a vendue

Carillon,  je t’ai ressaisi, aussi en suis-je  émue.

Tu as su si bien  effacer ce sentiment d’injustice
Qu’enfant j’avais ce jour, vécu comme  préjudice.

J@K pour Mille et une
Sujet de la semaine 40 mil et une    28 septembre 2013

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2013-09-28T20:25:00+02:00

Marotte

Publié par JAK

écrire..marotte..
avec  plumes ou calames..





Marotte tu me hantes, j’en divague   à foison
Et je suis asservie par cette déraison
Tu me lies, tu me plies au gré de mes collections.
Manie tu sais  pourrir mon  être, gâter mes relations.
Engouement aliénant, poison tu me poursuis
Me précède, m’envahi tout au long de ma vie.
Je n’ai d’yeux que pour toi. Ces ubiquistes pensées
Minent, et mes journées et mes nuits agitées

Mais quoi me direz, rien que pour des Stylos
Cette entière  folie, inquiétante parano.
Ma foi oui, les plumes gouvernent ainsi mon existence
Qu’elles soient d’oie ou en d’or avec ou sans pots d’encre


Tour à tour  avec cartouches  ou calames en roseau
Watterman, Mont-blanc ,Dupont, simplement Stabilo
 Pour écriture anglaise, cursive,ronde ou  bâtarde.

Oh qu’à la fois  je vous aime et vous haïs. Foucade
Qui perdure toujours,  et s’ aligne  sagement
Sur de beaux présentoirs  oh combien encombrants

Je suis   stylographile, C’est bien là ma manie 
Je  le confesse à vous, amis de sam’défi.

                   Défi #266 Avoir une MAROTTE

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2013-09-25T08:29:00+02:00

Infidelité

Publié par JAK





Elle était rigolote et pleine de réparties
Il était maigrichon, sans aucunes roueries
Elle  était seule, à mourir s ‘ennuyait
Il était fidèle depuis plus de 20 balais

Elle jetât sur lui un œil désireux
Il l’a regarda d’un  œil assez curieux
Elle fit les premiers pas d’un petit air de rien
Il vint  naïvement comme un bon  petit chien

Elle l’avait par sa prestance, aussitôt subjugué
Il n’était pas son genre, celui qu'elle avait idéalisé
Elle décida quand-même d’en faire son quatre-heure
Il trompa sa femme, inaugurant, sans peur

Elle le revit au cours d’une randonnée, vêtue de ses appâts
Il avait ses croquenots et marchait d’un bon pas.


Elle n’ pas tellement
Il   gentiment

mais

Ils furent pris sur ce champ d’adultère, par une virago

Alors illico

Elle mit fin sans regret à cette fade  expérience.
 Il devint pleutre et niais devant cette évidence.

Elle n’a jamais voulu le revoir, ni même y penser,

Et


Il reste, pleurant auprès de Pénélope, encore à espérer…



exp878

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2013-09-24T14:12:00+02:00

Au bout du chemin

Publié par JAK





La marche, l’endurance, la coriace volonté, 

Ses godillots, son sac, son bâton coquillé,

Sont ses seuls  attributs, ses uniques accessoires

Les épreuves, la nature, elle sait s’y confronter

Lors, pour elle, obstacles y sont jubilatoires

Et sur  les chemins pierreux, sa constante destinée,

Son esprit, au même rythme  attise sa réflexion.

Tout au long des sentiers, c’est de l’introspection.



Aujourd’hui du sommet, dans ces vestiges pierreux,

Elle contemple là- bas, Saint Jacques majestueux.

Le corps endolori,  elle sait qu’elle a atteint,

Cet aboutissement, à la croisée de son  propre chemin






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2013-09-23T09:55:00+02:00

Ou-est-elle ?

Publié par JAK



Léone s’était cantonnée dans un retranchement solitaire.
 Plus rien ne passait entre les siens et elle, la communication était définitivement rompue.

L’UNIQUE  à qui elle aurait pu livrer sa souffrance, n’était plus là.

Elle ne pouvait admettre, accepter, cette évidence. Son corps meurtri ne réagissait plus.

Enfermée dans une tour d’ivoire, seule avec son affliction, dans une douloureuse détresse, elle fuyait touts contacts.

Et ce matin cette communion avec la terre, en une sorte de prosternation,  lui avait remémoré avec plus de force, qu’elle était partie.

L’alignement des croix d’anonymes crucifiés dans leur chair, lui rappelaient  d’avantage la terrible ambiguïté.

Mais peut-être un jour reviendrai-t-elle ?

Et là dans ce cimetière, loin des agitations temporelles,elle tentait une  dernière épreuve pour retrouver l’apaisement.




Elle aurait tellement voulut retrouver la foi !
Cette croyance divine qu’elle avait perdue.



JAK
Pour sujet semaine 39 mil et une



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2013-09-22T07:31:00+02:00

Publié depuis Overblog

Publié par JAK

Avec trois fois rien elle fabrique n'importe quoi !





C’est la fée GaffobosseOn l’appelle touche à tout.
  
Des malins compétents bourdonnent : touche à tout ?
Communément, c’est comparable à  bonne à rien !

Elle s’échine à empiler, rogatons de tissus


Objets vétustes, brins de laine, boutons menus
Crayons, journaux périmés : ça peu servir !
Elle peinturlure, orne, coud, tout ça sans  luire 
Même la cuisine en prend un coup, épices par ci-,



  Graines par là, mais rien ne va. C’est moche, c‘est décati
 C’est nul, c’est à vomir,  lamentable, pourri
Pourtant elle continue, rien ne l’arrête ;  elle œuvre  
À tout va. Puissante est sa main-d’œuvre.
Epuisante elle l’est, et sa motivation
Nous incite souvent à la  répudiation
Mais une chose est certaine : elle est bien dans sa peau. 

Honni soi qui mal y pense, 

Pour elle, gloser c’est  bave de crapaud 






Pour samedi’défi 265




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2013-09-18T22:06:00+02:00

Silence on tourne

Publié par JAK

Bloquée par un orage


Le programme n’est pas folichon, mais je suis là par hasard. Dehors il tombe des trombes, et je n’ai pas de parapluie. En attendant mon rendez- vous de 16h je me suis engouffrée dans le hall du ciné Chaplin.

C’est le début de l’après-midi, un mardi. Dans la salle il n’y a que des personnes d’un âge certain, dit-on par courtoisie, des retraités, des femmes particulièrement, seules ou par deux ou trois copines.

L’obscurité n’est pas complète, le film n’a pas commencé. Les veilleuses roses veillent en clignotant  sur la Pub bruyante qui ne fait d’effet
 sur personne.

On entend des gloussements rieurs, un téléphone sonne au grand dam de sa propriétaire qui le cherche en vain  dans son sac fourre-tout…Il continue de résonner sans fin.

Puis le film débute, pas mon genre, de plus la digestion somnolente, je déconnecte abruptement  au moment où Clint Eastwood, en soulevant son chapeau d’un doigt  annonce :
« Toi tu creuses ! »

Je ne peux sortir, car sur la verrière du ciné,j’entends la pluie qui redouble.


J’abhorre les westerns, alors, je sombre dans la léthargie,  et je rêve.


Je rêve à un tournage.
Un garçon, perchiste, se démène, se fait apostropher sèchement  par l’opérateur qui tente de réaliser un travelling arrière.
Et là, dans un fondu enchainé, apparait Di Caprio, plus beau que jamais. Il cherche  de son beau regard ténébreux sa partenaire, …et sa partenaire c’est moi !
Le synopsis est parfaitement à mon goût : il expose  les péripéties amoureuses  entre l’acteur et sa partenaire… . Banal, mais que d’enchantement pour moi.  L’égérie  de DiCaprio !  Eveillée, je ne l’aurais jamais imaginé !
Après quelques scènes ardentes, des courses poursuites en Chevrolet décapotable, mon beau Roméo, habillé de son  élégant smoking du Festival de Cannes, sans  hésitation, me fait une demande en mariage, dans ses mains brille une bague aux diamants inouïs.
Que quémander  de mieux quand on n’est qu’une midinette ?

Une voix aigüe me réveille, c’est la serveuse de

 « Bonbons,  Caramels, Esquimaux, Chocolats » Tralala …

 J’ai l’esprit embrumé,  difficile de réintégrer la terre, elle me propose des chamallows…

Alors pourquoi pas, cela rassérènera mon  imagination de rêveuse enthousiasmée, assise sur ce fauteuil cramoisi,  après la saynète bouillonnante que je viens de vivre en songe.   
 
Puis claque le clap de fin.



THE END

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2013-09-17T14:20:00+02:00

On the Road'Bricolo

Publié par JAK

Le départ ….completer
« J’ai pris le volant un jour d’été, à treize heures trente. J’avais une bonne voiture et assez d’essence pour atteindre la rase campagne. C’est après que les questions se sont posées. Après le plein, j’entends. »
….Ma dulcinée qui me dit : j’ai laissé mon vanity-case au coin toilettes de l’aire de Taitenlair, mais ce qui est dramatique, c’est que dedans j’y avais mis ma bague de fiançailles…. Une belle enguirlandée en découle!
20 kilomètres pour retrouver une bretelle qui nous fait changer de sens, et nous voici partis pour récupérer l’objet si précieux à nos yeux….
Et bien,  me croirez vous, sur l’aire de Taitenlair   un charmant jeune homme baguenaudait, avec la fameuse valisette. Visiblement il cherchait à en trouver la propriétaire, (au féminin cela va de soi, bagage rare chez les mecs !)…
Et là,  ce fut au-delà de nos espérances, il nous remis  aimablement l’objet de notre discorde qu’il avait trouvé et ne savait qu’en faire.

Ce jour là, à onze heures j’avais quitté le siège du parti pour retrouver ma chère et tendre, habillée de joggings phosphorescents, elle disait que cette tenue c’était plus pratique pour la route
Elle m’avait donnée rendez-vous rue de Paradis,  par écrit,  sur un Papier à lettre rose, car même si elle était farfelue, elle était romantique, et  par le fait que nous ne demeurions pas ensemble, elle aimait communiquer par voie calligraphiée avec moi.
J’étais joyeux, fredonnait à tue-tête une turlutaine entendue ce matin, pendant que je me taillais la frange à coups de ciseaux.
Mon vieux tacot, teinte orange décolorée avait un coffre immense. On n’y trouvait de tout, même des sachets de dragées achetés à la fin des soldes de l’année dernière, et qui  trainaient là depuis : ils étaient périmés !
En roulant, je songeais à mon emploi du temps, pendant ce week-end qui s’annonçait pluvieux. Je  m’étais mis, depuis peu,  aux travaux manuels, aussi une heure de crochet me permettrait de dégourdir mes doigts et de patienter pour le retour d’une éclaircie.
 Puis en fin   de soirée  je concocterais une soupe de navets, consignée dans mon recueil de recettes que j ai  avait intitulé « Un pot-au-feu d’idées »

Je n’avais pas  oublié de joindre le dernier thriller posé là, sur le siège de sa voiture, du célèbre auteur Poilaunné, dont le titre était prometteur :
 « L’homme avec le plus de poils dans le nez qu’on puisse imaginer »
Un charmant week end s’annonçait.

...
16 Heures . Nous voici arrivé à notre premier arrêt. Un charmant village nous accueille.
, Un bistrot ombragé nous tend les bras
 « C’était un petit établissement d’angle, avec deux tables sur le trottoir. »
Avec ma joggeuse, nous sommes  ravis de  nous y installer.
Pendant que le garçon prépare notre « quatre-heures », une petite vieille ratatinée, courbée sur sa canne, passe en mesurant ses pas hésitants.
 Un chien l’accompagne, sans laisse, on a l’impression qu’il surveille les éventuels faux pas de sa maitresse.
Le notre sagement attaché aux pieds de la table commence à frétiller de la queue, il sent probablement que son coreligionnaire est un brave toutou et il veut lui faire la fête, nous lui ôtons son harnais afin qu’il retrouve la liberté.
 Ils se frottent le museau sentent leur attributs, et veulent sympathiser ;  à ce moment la petite vieille, fourbue, courbée, se redresse vivement, et avec sa canne assène un bon coup sur la table  en marbre du bistrot !
 Nous voici pantois, interloqués , même les chiens en deviennent muets.
Petite, vieille, fourbue, courbée, elle est de surcroit acariâtre !

Le village est  alangui sous la torpeur de cette journée d’aout.
Les feuilles des arbres frémissent faiblement sous la brise légère.
Dans des bacs de bois, les hampes des hortensias pleurent en réclamant de l’eau.
Devenus léthargiques, les poissons  aspirent l’air à la surface du bassin.
Le goudron s’étale en flaques brillantes sous la brulure du soleil.
La canicule règne en maitresse absolue, ralentissant tous mouvements, toutes pensées.
On est là effondrés  incapables  de réagir…
Seule la cloche de l’église qui égrène les heures , donne l’impression que la vie continue.

 ►  ◄



pour ateliier BRICO avec contrainte de mots

Teinte orange décolorée ; Sachet de dragées ; Un pot-au-feu d’idées ; Une heure de crochet ;L’homme avec le plus de poils dans le nez qu’on puisse imaginer ; Soupe de navets ; La fin des soldes ; Se tailler la frange à coups de ciseaux ; Joggings phosphorescents ; Papier à lettre rose ; Le siège du Parti jogging fluorescent

.


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2013-09-16T20:10:00+02:00

Fatiguée? moi jamais!

Publié par JAK







Fatiguée de naissance disait ma mère
Fatiguée de ne rien faire disait mon père

Si bien que
Fatiguée « moi jamais », c’est devenue ma devise

Je connais toutes les sonneries de mon horloge:

Le cadran au complet égrène tous les quarts d’heure le son de la  comtoise qui me psalmodie  la louange des heures que j’abats  et même que j’assassine à courir de partout de droite et de travers


Pour courir après qui ?  Et surtout après quoi

Et ne croyez surtout pas que j’exagère,  ce mouvement perpétuel sans cesse au garde à vous, même la fatigue ne peut en  venir à bout.

 Et de cette énergie infatigablement  débordante,
 j’en fais et mes nuits et mes jours.

Quatre heures me suffisent pour réconcilier mon corps, requinquer mon esprit.

Et c’est ainsi que je vais, et ainsi que je vis.

Ah j’aimerais tant avoir de la fatigue, pour enfin occuper mon lit un jour entier !
Mais hélas des épines  viennent me  susurrer, lèves toi…

Et alors chuis debout : Fatiguée moi jamais, c’est devenue ma devise


Jak pour impromptuslitteraires.fr





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