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2014-02-26T19:20:00+01:00

Gamberge Dans Un Cerveau Asphyxié

Publié par JAK

Le TER est poussif, il s’arrête à toutes les gares. 
Quelle galère.
L’odeur de la transpiration emplit l’atmosphère, il me faudrait un masque, c’est que je pense chaque soir à mon retour, mais tout de même, je ne vais pas me singulariser.

Ce chauve avec ses lunettes qu’est-ce qui se passe dans sa tête ?  Je ne peux que l’imaginer. A voir sa tenue négligée, ses chaussures grossières et usées,  je le suppose célibataire. Mais pourquoi cette idée, il peut bien avoir une épouse insensible à sa tenue vestimentaire. Et les célibataires, ne sont pas toujours des « mal – fagotés ». Qu’est-ce que les méandres de mes pensées vont chercher  là ?  C’est du n’importe quoi ! 

Je devrai lire, j’ai le choix  dans mon Ebook, mais je ne peux, ne désire pas  me concentrer trop lasse de cette journée survoltée. Mon esprit vogue et divague, dérive part en vrille…..

Et celle-ci, au bout du banc, une jambe repliée avec souplesse,  et qui roupille aisément dans tout ce vacarme... Ah ! elle en a de la chance de pouvoir récupérer ainsi, sans rien sentir ni entendre. Elle doit rêver car par moment sur ses lèvres je vois un sourire heureux.

Encore deux arrêts et je pourrais descendre. Le paysage est triste dans le noir, mais même en plein jour il l’est aussi dans cette vallée besogneuse.

Je me demande si ma dormeuse a une prescience  qui lui fait pressentir son arrêt, et si elle ne va pas le  manquer et se retrouver je ne sais où ! Il y a encore 100 kilomètres de voie avant le terminus.
Que font-ils, ceux à qui cela arrive ? Le contrôleur récalcitrant est-il  toujours d’humeur à comprendre la bévue. 

Et ma jeune endormie, ses enfants, si elle en a, vont-ils se coucher avant le baiser de leur maman, ou  bien, son copain fou de jalousie va-t-il lui faire une scène, ne croyant pas son excuse pour ce retard ?

Ca gamberge, combine dans ma tête, mais je lui envie cette propension à pouvoir s’évader ainsi...  

Je suis insomniaque, et une escapade dans les bras de Morphée me ferait tant de bien au cours de ces voyages quotidiens. Mais je n’ai pas cette faculté de m’abandonner ainsi...

Voici enfin mon arrêt le TER stoppe, je descends, je jette un coup d’œil à ma dormeuse, cela me rassure, elle a entrouvert un œil pour vérifier le nom de la gare...

Mais après tout va-t-elle jusqu’au terminus !





Pour Atelier d’écriture  Bricabook le 25 février 2014 par Leiloona  

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2014-02-26T13:26:00+01:00

bois flotté

Publié par JAK

Ils avançaient lentement, tête baissée, à cause des branches qui pendaient au-dessus de l'eau. Après avoir fait une centaine de mètres, ils aperçurent, à l’avant de leur esquisse, un bois flotté  aussi long que leur pagaie qui  comme un poisson pilote semblait leur indiquer  la voie à suivre.

Étranglés  et guidés et par l’étroitesse du chenal, ils suivaient avec curiosité ce bois mort à forme humaine, confectionné  de Frêne et d’Aulne, et  qui leur semblait ne pas  être là par hasard.  

Ils filèrent ainsi sur plusieurs miles, lorsque, curieusement ce canal prit l’apparence d’un estuaire, se répandant en mille bras dans une immense forêt. Derrière eux, les eaux se refermaient, donnant naissance à des arbres enchevêtrés leur coupant la voie du retour.

Le bois Flotté alors se redressa et avec ses deux bras en croix, fit impérativement le  signe de stopper.

L’eau n’était pas profonde les trois garçons,  plantèrent leur pagaie ce qui les immobilisa aussitôt.

Alors dans un fracas épouvantable,  faisant fuir les  cacatoès et les petits singes, laissant cois les jaguars, apparurent Ask et Embla, les parents du bois flotté qui les avaient si habilement dirigés.

Ces êtres mystérieux  avaient été bannis de leur pays nordique  et fait prisonniers de cette forêt amazonienne. Et depuis des millénaires ils attendaient leur délivrance.

Ils n’en sortiraient  pour s’épanouirent que s’ils étaient délivrés par trois  frères, qui pour les sauver, devaient  accomplir un exploit pratiquement impossible : 

Il fallait rien de moins que de sauver tous les arbres sacrifiés sur la planète terre au nom du confort humain sous tous ses angles,  où  bien rendus  vulnérables, agonisants à cause de  la pollution.   Tous ces arbres que les hommes avaient dans leur inconséquence  indument condamnés à mort.  

La tache était  lourde pour nos trois aventuriers.

Ils entreprirent en premier lieu  d’éradiquer le champignon pathogène qui détruisait si rapidement les Aulnes si utiles  au maintien des berges, et les Frênes au ramage  dévoilé  et majestueux, eux  aussi  attaqués par la   terrible Chalarose.

Nos trois frères  devenus  ainsi otage de cette forêt, par un phénomène apparenté au syndrome de Stockholm, devinrent de fervents défenseurs  des arbres. 
Ils œuvrèrent tant et si bien, que l’on ne put  plus couper d’arbres aussi quelconques  soient-ils, c‘était  devenu un crime contre l’humanité !
Néanmoins au nom de l’économie d’énergie, on octroya la permission  aux hommes, 

-de ramasser le bois mort, pour continuer de se chauffer, 
-d’éditer quelques livres savants,  (mais surtout pas de best-seller ou biographie de célébrités), les publicités   furent totalement rayées des cadres….
-de fabriquer quelques meubles  des maisons furent entièrement  construites en bois,

 Il n’y eu plus aucun gaspillage, 

Et alors  sur la Pangée  ont vit des arbres millénaires, faisant de l’ombre en été, apportant des fruits merveilleux à l’automne, rendant les hommes heureux du printemps à l’hiver de leur vie.
…….


Mais soudain mon chien, le  Fox,  aboya, et me sortie de mon rêve étrange,


 une petite voix me dit (il me semblât que c’était la voix d’Odin)


« Descend de ton arbre. »






NOTA
Le bois flotté est du bois qui a été drossé sur la côte (de l’océan ou de toute autre étendue d'eau salée) par l'action du vent, des courants ou des marées. L'appellation "bois flotté" implique un séjour de nombreux jours, semaines, mois ou années dans une étendue d'eau salée

Selon la mythologie nordique, les premiers êtres humains, Ask et Embla ont été créés à partir de deux pièces de bois flotté, un frêne et un orme, par le dieu Odin et ses frères,  et Vili













Un jour je retournerais auprès  mon arbre où je vivrais heureuse.








JAK Defi 287 22 février 2014   A vous de continuer à votre façon ce texte  (en italique)d'Antonieta Dias de Moraes intitulé :"Trois garçons en Amazonie"


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2014-02-26T09:10:00+01:00

Soir d’Orage

Publié par JAK
  


Un soir d’orage, c’est souvent  ainsi que commence une histoire,quelle soit d’amour, d’aventure, de rencontre.
Et je ne dérogeais pas à la coutume, un  certain soir d’orage.

Je sortais du travail, l’esprit vidé par une journée pénible. 
Ma voiture, garée  le matin même à l’emplacement habituel avait disparue.
Je donnais quelques coups de bip  à la volée, au cas où je l’aurais casée ailleurs, mais aucun, « clac-clac » ne répondit. Les voitures présentes ici étaient celles de mes co-équipiers tous  partis la veille par avion, j’étais l’unique personne sur le site.
Je dû me résoudre à accepter l’évidence : je n’avais plus de voiture ! 
Pressée comme à l’accoutumée, je devais vite trouver une solution, d’autant plus que le ciel s’assombrissait, un orage menaçait.
Mon portable, qui de la journée n’avait pas, lui non plus, chômé, refusa de me donner son accès dès le premier numéro : la batterie était en panne Je l’avais bien remarqué et comptais la recharger en roulant.
Sang froid, respiration ventrale me dis-je, pas de panique. 
Il était 20 heures, et dans cette zone industrielle, plus rien n’était éclairé, seuls quelques lampadaires rappelaient qu’on était sur terre, tant le lieu était désertique.
Calcul rapide dans ma tête : à pieds (avec des talons hauts) et à  environ 8 kilomètres de tout point de vie, il me  fallait ….quelques grands moments pour  parcourir la distance qui me ramènerait à bon port..
Prenant mon courage et mes escarpins à deux mains, je partis pieds nus pour faciliter la tâche.
Bonne marcheuse, les premiers km  s'effectuèrent  sans trop de peine, mais les cailloux se faisaient cependant cruellement sentir.
Je chantais à tue-tête « un kilomètre à pied… », Mais au bout d’un moment le refrain devint monotone, et je passais en revue les moments de ma journée
Quelques gouttes d’eau commencèrent à tomber, la soirée était prometteuse, pleine de surprise comme je les aime, mais là, ça commençait à bien faire, et mon brushing alors ai-je pensé, les collants déchirés en plus, sans parler de la voiture avec les assurances allez savoir … cela allait me couter cher tout cette odyssée. Réflexions matérialistes qui désamorçaient mon angoisse. J’essayais, bien sûr, de ne pas prendre  trop au sérieux ces désagréments
Mais la méthode Coué a ses limites, et exaspérée, je le  devenais de plus en plus. 
Un éclair fendit le ciel et le tonnerre vrombit. La nuit s’était confortablement installée, j’avançais à la lumière que la foudre voulait bien me fournir, cependant cela devenait sérieux, je risquais d’être foudroyée. Je devais m’arrêter. 
La frousse commençait à me reconquerir.
Une  nouvelle décharge intense, accompagnée aussitôt d’un coup de tonnere s’abattit, et j’eu le temps d’apercevoir une borie au milieu des vignes.
Escaladant le talus  je m’en approchais. J’entendis des bruits bizarres qui accentuèrent ma peur, une forme bondit sur moi, et me terrassa.
 J’étais au bord de la crise de nerfs. 
Mais soudain, cette forme me léchât,  et je compris qu’il s’agissait d’un chien, surpris autant que moi, mais apparemment pas très féroce.
Je poussais complètement le bois qui servait de porte  à cette cabanne et entrais me mettre à l’abri, et là quelle ne fut pas ma surprise, une chienne allongée, se léchant l’abdomen, avait toutes les apparences d’une future maman : elle allait mettre bas, un lit de fortune creusé dans le sol lui servait de couche. Elle gémissait, et m’implorait du regard, c’est que je pouvais voir lorsque les éclairs illuminaient le ciel.
Sachant que je ne pouvais pas l’aider, je me mis cependant  à lui parler doucement, puis  j’entendis des vagissements, elle mit bas plusieurs chiots, je  ne distinguant  pas grand-chose,mais supputais ce qui se passait. 
Cette sinistre soirée avait eu ceci de bon, c’est que je me suis sentie utile à cette chienne, en ce moment précis.
Je ne sais pas si les chiens ont la mémoire des choses, mais cet épisode restera toujours ancré au fond de moi comme un pur moment de bonheur.
L’orage cessa enfin, et la lune sereine, pour moi la bienvenue, m’éclaira la route.  Presque arrivée au bout, j’entendis la voiture des gardiens surveillants de nuit  se rendant  à leur travail. Ils eurent la gentillesse de me ramener chez moi.
Le lendemain je retournais vers la Borie, et trouvais le maitre du chien et de la chienne, il me dit que celle-ci avait coutume de venir, accompagnée de son compagnon, mettre bas ses chiots en ce lieu. Lorsque je lui racontais mon histoire, il en fût ému, et me proposa d’en adopter un.

Depuis  « Soir d’orage » un beau bâtard, me suit partout, et dans mon sac j’ai toujours une paire de ballerines et une lampe à recharge solaire.

 JAK pur Mille et une    semaine 9



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2014-02-12T13:52:00+01:00

L' Amoureuse

Publié par JAK
anémones Roger



Souvent je vais dormir dans la lumière du soleil. 

Alors, sous mes paupières closes, ressuscite encore 

Et inlassablement, la forme de ton corps, 

La couleur de ta peau aux reflets mordorés. 

Et puis, dans mes pensées tes cheveux me caressent 

Et je pleure en silence des larmes bien amères 

Car tu es devenu maintenant et pour toujours 

Là-bas enseveli, froid comme la pierre 



AVEC CONTRAINTE DE MOTS /

- paupières, cheveux, forme, couleur, pierre, toujours, dormir, lumière, soleil, pleurer.



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2014-02-07T12:08:00+01:00

100 ans

Publié par JAK

Aujourd’hui  en cette année 2014 tu aurais eu  100 ans
Si la maladie ne t’avait  terrassée avant l’heure salement.
Tous les moments de ta vie vécus pleinement,
Ont propagé le bonheur, l’amitié, constamment
Et ta jeunesse ne fut ni facile ni limpide,
Un père mort dans une  guerre fratricide
Une mère dont les marmots ont rongé la santé
Seul en charge de fratrie  tu t’es retrouvé
Le labeur, les soucis, les responsabilités
 Tu as  su alors les apprivoiser.
Vainqueur haut la main des batailles de la vie
Quelques anciens sont encore là pour l’assurer

Par la folie d’un homme une autre guerre est née.

Puis une famille avec ardeur tu as fondée
Tes enfants très tôt formés, tu as su leur ouvrir les passages
Pour qu’ils trouvent le chemin, celui du devoir et de la volonté
Ils ont, à leur tour, creuser de beaux  et grands sillons
Et tes gracieux et sages petits enfants, comme un maillon
En ce jour réunis autour de la stèle qui porte ton nom
Sont là pour te rendre hommage, au son de l’orphéon.
Et si,  tu’ n’as rien fait d’extraordinaire en monde
Ni navigué au loin,  hormis dans tes chimères,
 Ni devenu grand-homme, ni aussi célébrité,
Tu es un homme comme le sont des milliers
Parmi   les autres hommes,
Unique  en ton genre ;  il n’y a qu’un  spécimen
Le moindre atome niché en toi, unique phénomène,
Accorde bellement  ton corps et ta personnalité,
Et fait de toi  HOMME un véritable héros incontesté


Semaine du 3 février au 9 février 2014

                                                JAK pour. Impromptus littéraires

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2014-02-05T12:59:00+01:00

rond point dans la ville

Publié par JAK


Chez les frenetiques de sam'defi 
A compter de ce samedi 2 fevrier minuit
Rien ne va plus, je vous le dis.
Regardez limage dont nous sommes nantis
Encore une idee, de cette chere MapNancy
Fol ding geniale de photos,  elle nous enjoint
Obligatoirement  de composer sur un Rond-point
Un rond point me direz-vous ?...Y a danger !

Rudement  risque. . .  Circulez y a rien zieuter !

Et en Tanka
Rond-point dans la ville
Accrochage passionnel
Pare-chocs cabosses
Occasion accidentelle
Amour naissant dans la rue



Pardon chère MapNancy, pour fol ding c’est pour les besoins de la cause, tu l’auras compris

Défi : A vous de trouver la bonne direction ! Défi #284



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2014-02-04T22:51:00+01:00

Publié depuis Overblog

Publié par JAK
Matin d’anniversaire
Tout est prêt, le gâteau est cuit à point. Il ne manque que les bougies, je les rajouterais au dernier moment.

J’ai quelques instants devant moi avant d’accueillir tous ces charmants bambins, pour me refaire une beauté. Mes cheveux en bataille, mon nez rouge, ces petits seraient apeurés d’apercevoir  la fée Carabosse  leur ouvrir la porte.
Bon, un dernier regard,  tout y est. Ah ! Papy, as-tu bien pensé à jalonner le chemin de ballons multicolores, pour indiquer la route aisément ? Dans notre coin de campagne on a tôt fait de s’égarer…

Je me détends en faisant quelques mouvements de tai chu. Un apaisement monte en moi. Je suis heureuse. Aujourd’hui ma petite Clémentine fête ses 4 ans. C’est la première fois que l’on fête son anniversaire chez ses arrières grands parents.
IL faut marquer le coup. Qui sait dans 75 ans, peut-être ce sera son tour de faire de même. C’est un ravissement que je lui souhaite de tout cœur.

Dring ! Dring ! Utack, le Fox me devance  à la porte…

Le premier invité, déguisé en Prince vient d’arriver dans le carrosse de sa mère qui est pressée de repartir… Les urgences, j’ai connu ca à une époque, elles ne m’émeuvent plus…
- Ah Quelle heure dois-je venir le rechercher s’inquiète-elle. ?

Puis, une flopée de galopins arrive, qui avec des bonbons, qui avec des fleurs , un dessin gentil ou d’autres babioles , des gestes de bienveillante gentillesse  envers leur hôtesse  reine d’un jour.

L’ambiance  est vite au diapason de l’atmosphère qui règne ordinairement ici,  pendant les vacances . Celle de la joie et de la bonne humeur, de l’insouciance et en prime, le soleil s’est mis de la partie et rayonne avec un éclat inhabituel en ce jour.

Tous sont costumés, c’est un véritable carnaval désordonné qui s’agite en tout sens, les escaliers pris d’assaut, la mansarde visitée de fond en comble guidée, bien sur, par Clémentine qui veut tout  faire découvrir. Les tiroirs aux secrets de broutilles ne sont pas oubliées, les cartes postales anciennes, les boutons nacrés, tout vole, en tout sens.

Tohu-bohu – brouhaha- charivari et j’en passe ….

Papy à l’idée de mettre le CD des Contes de Charles Perrault lus par Catherine Frot et Jacques Gamblin, pour calmer ce petit monde.
Tout au long de ma course, qui fut longue dans les magasins de jouets,  pour trouver un cadeau original pour Clémentine, je n’ai jamais eu l’idée de lui offrir un CD de lecture à écouter. C’est papy qui a eut cette idée géniale. Aujourd’hui elle s’avère efficace.

Les voici tous calmés, assis en rond et qui écoutent la voix enchanteresse de  ces deux talentueux conteurs. Quelques uns sucent leur pouce, d’autres subrepticement ont sortis leurs doudous cachés sous leur déguisement, et les cajole en les faisant participer au plaisir qui les berce.

Un calme apaisant et communicateur règne dans toute la maisonnée. Même les chats et le chien Utack sont là,  à écouter, sans un geste,  abandonnés, étirant tous leurs membres.

Puis dans cette solennité, inattendu, le cri des grenouilles, près de la mare, coupe soudainement  tout le monde de cet espace feutré.

 A cet instant précis, Jacques Gamblin, sur le ton de la confidence, est en train de raconter l’histoire du Rat et de la  Grenouille .... Et, celles du jardin,  à l’écoute également, (la fenêtre  était restée ouverte), applaudissent  à leur manière par des  « Coââ-coââ » qui font rire tout le monde, coupant derechef la parole à Jacques Gamblin. En effet, dans la bousculade enfantine qui s’ensuit, pour aller voir ces batraciens,  le lecteur de CD fait une chute imméritée.

Mais heureusement Papy, habile de ses doigts répare le matériel.

Les gâteaux et les jus de fruits font alors leur entrée en fanfare au son de « Joyeux anniversaire to You » et à nouveau le chahut règne.

Mais la longue journée a raison de ces angelots, progressivement ils se calment. Et c’est presque assoupis, quasi somnolents que les mamans viennent récupérer leur chères têtes blondes.

Ouf ! La journée est finie. Clem s’endort dans mes bras, et doucement je la dépose dans son petit lit.

Bonne nuit mon petit.

Mercredi 29 01 2014 bricoleurs


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