2014-03-31T21:27:00+02:00
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Archives
Ces gracieux grains d’épeautre battus par l’archaïque fléau
Ont été affinés sur la meule ancienne du minotier des Beaux.
Et cette belle farine qu’à dos d’âne il apporte
Sera bonne à pétriravec vigueur. Puis le pâton sur la porte
Du four, sur un linge, restera au repos : il l’aura bien mérité.
Alors il développera, dans une chaleur suave, des enzymes magnifiés
Et laissera éclater ses bulles pour la fermentation.
Doucement il cuira sur des pierres, dans un beau four à bois
Et le vieux boulanger épiera, possédé par la fièvre de son fournil
La fougue voluptueuse, la montée crescendo de sa belle « créature »
Et lorsqu’ elle apparaîtra brunie, répandant ses arômes,
Cette miche sensuelle, s’offrant à notre envie.
Sera si délectable que jamais ne s’en oubliera le crouton.
Jusqu’au bout, Maitre Lubron sera son fidèlecompagnon
Esclave amoureux du fournil, de façon quasi irrationnelle
On le devinera comblé d’offrir cette antique nourriture charnelle,
croûton
pétrir
compagnon
enzyme
fléau
fermentation
meule
pâton
fournil
farine
JAK pour skriban 31 03 2014 blog
2014-03-29T15:21:00+01:00
Haîku sur mots intraduisibles
photo sur http://dailygeekshow.com/
Intraduisibles à qui ne sait pas saisir l’essentiel :
-Savoir s’extraire du bruit du monde
- Savoir se nourrir de l’énergie des arbres
-Savoir être curieux en permanence de tous les reflets de la vie
Les photos en Haîku
Lune lointaine
Miroir de l’existence
Chemin parcouru
----
Soleil unique
Rais lumineux généreux
Arbre de la vie
---
Sylves lumineuses
Extraction cacophonies
Isolement heureux
2014-03-28T05:17:00+01:00
2014-03-27T19:49:00+01:00
2014-03-26T17:45:00+01:00
2014-03-26T14:34:00+01:00
LECTURE
Depuis quelquetemps j ai négligé de rajouter mes commentaires sur les livres que je lis.
Hélas pour l'intant je ne peux rattraper le retard car il y a bousculade au portillon de ma biblio.-:)
Mais en ce moment je savoure la mécanique du coeur... plongeon dans l'irréalité si réelle!
et sur mon ebook
Marie Antoinette de Stéfan Zweig : peut être de quoi remettre les pendules à l'heure sur cette coquette Reine
et toujours sur ebook
et j ai aimé de : Christian Bobin la Folle allure le Très Bas (que j ai trouvé magnifique et demystifiant)
Hélas pour l'intant je ne peux rattraper le retard car il y a bousculade au portillon de ma biblio.-:)
Mais en ce moment je savoure la mécanique du coeur... plongeon dans l'irréalité si réelle!
et la fée carabine
Marie Antoinette de Stéfan Zweig : peut être de quoi remettre les pendules à l'heure sur cette coquette Reine
et toujours sur ebook
et j ai aimé de : Christian Bobin la Folle allure le Très Bas (que j ai trouvé magnifique et demystifiant)
2014-03-25T20:05:00+01:00
l'ombre
Il avait toujours un chapeau de Charlot, désuet et démodé, et allait sur les chemins, aidé de sa canne parcourant les sentiers rocailleux de la vie.
Sûr de lui, le regard toujours projeté vers l’avant.
Une chose cependant le chiffonnait : son ombre était toujours là avec lui.
Il l’observait, voulait la plier à sa volonté, mais rien n’y faisait, selon la journée tôt le matin elle le devançait d’une bonne longueur, à midi elle le surplombait, il ne la voyait plus, puis elle le suivait et s’allongeait avec les heures du soir.
Un jour bien longtemps après,
Il arriva à l’entrée d’une ville dont les lumières l’éblouirent.
IL ne vit rien de prime abord, puis recouvra la vue dès les premiers rais de la lune
Et alors il la vit, là, resplendissante qui l’espérait les bras ouverts :
Il avait rattrapé son ombre, elle l’attendait : il avait regardé toujours dans la bonne direction, et l’ombre lui avait été fidèle.
Pourtant l’ombre, son reflet indissociable disparût un jour avec lui.
Jak pour Brik à book 119° 24 3 2014
2014-03-24T10:13:00+01:00
Publié depuis Overblog
![]() |
une image, un mot solde, & une citation. Le secret du changement, c'est de concentrer toute son énergie non pas à lutter contre le passé, mais à construire l'avenir. - Socrate |
Elles étaient jumelles, offrant au regard un gabarit équivalent
L’une avait sous son toit des enfants, l’autre des vieillards endurcis.
Mais toujours elles œuvraient dans une parfaite harmonie.
Puis, un jour de Janvier, le mois des soldes, le mois du blanc
Sur elles deux, voletant, une couleur exubérante est tombée.
Recouvrant leur crépi : un peintre en bâtiment les avait singularisées.
. Rose et Blanche se séparèrent sans pouvoir se retrouver.
Leurs habitudes étaient complètement chamboulées.
Chacune de son coté ressassant le passé…
Mais c’était sans connaitre l’énergie qui se cachait dans leur mitoyenneté
Et depuis de longues années avaient fait de ces jumelles un si parfait copié collé.
Lorsque le printemps suivant arriva, après de fortes gelées,
La peinture au grand gel n’ayant point résistée :
Alors sans hésitation, elles osèrent se transformer :
Toutes deux projetèrent, de faire réapparaître
La pierre brune qui les avait fait un jour naitre.
Et l’on vit dans ce cottage deux Charmantes maisonnettes
Aux pierres chaleureuses abritant garçonnets et fillettes
Ainsi que des vieillards devenus valeureux
Ensemble construire avec succès un bel avenir heureux.
Pour Joye 17 3 2014
Catégories :
joye http:--motimagecitation.blogspot.fr- -
…
2014-03-24T09:44:00+01:00
chez Paulo
Depuis longtemps elle se servait chez Paulo
Il était charmant serviable et rigolo
Proposait des fruits et des légumes à gogo.
Pour son comportement diététique c’est ce quelle pratiquait
5 fruits et légumes par jour elle consommait
Dans le regard de Paulo on voyait bien qu’il l’admirait
Cette femme inaccessible au chapeau mordoré
Elle minaudait sans arrêt, chipotant sur la qualité bio,
Remarquant quelques taches sur les potimarrons
Il acceptait ses griefs sans mot dire ni sans se départir de son sourire
Mais ce jour là ce fut le pompon, vraiment elle exagéra
lorsqu’ elle réclama
lorsqu’ elle réclama
Le label Santé &Vie inscrit à l’encre biodégradable, sur chacun de ses fruits.
Il vit rouge et sa figure poupine, alors exceptionnellement devint vite assombrie
Il hurla :
si vous n’êtes pas contente allez au super-coin, là vous aurez des fruits triés sur le volet
Bien calibrés, pomponnés, avec de vitamines synthétiques rajoutées, ainsi que quelques pesticides,
Mais de la vie ne revenez jamais plus dans ma modeste boutique
Non mais des fois, si j’ai la gueule à çà, il ne faudrait pas quand même me prendre pour une poire.
Et depuis ce jour là, Paulo n’a plus le sourire, il regrette amèrement de s’être emporté.
Car il n’a plus l’occasion d’admirer sa jolie mijaurée.
Jak pour Semaine 13 milletune
2014-03-24T07:08:00+01:00
écrire une suite au poème de J. Prévert Comme c'est beau......
A travers les Windows,
Lorgnez ces magiciens de mots
Là- bas sur canalblog
Qui tous les samedis trouvent
Avec leur accorte et subtile plume,
Des mots à dire, des mots, toujours des mots
Pour notre plus grand plaisir.
Alors ils les affutent
Tout comme les couteaux du sculpteur,
Qui a son tour façonne la matière
Ainsi que le créateur qui a ouvragé les hommes
Les hommes et les femmes, qui geignent ou
Pleurent de rire
A l’instar des mouettes rieuses peu farouches
Qui survolent et peuplent le rivage, là
Où les plages de la vie sont si belles et si vastes
Et comme tout cela est beau
Ce pittoresque spectacle de la vie
Vu à travers nos lorgnons, dit à travers nos mots
J@K $pour Défi 291 La chanson du vitrier" de Prévert