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2014-06-30T02:39:00+02:00

J’avais un ami

Publié par JAK
J’avais un ami

Par  un jour d’été  Destin  nous avait séparés

J’avais un ami

Méandres de la vie ont bien  bifurquées

 J’avais un ami

Toutes ces années de la vue, au loin

J’avais un ami

Le Temps insensible s’est évaporé

J’avais un ami

Aujourd’hui bel et bien, il a disparu
Dans Son Paradis il s’est envolé

J’avais un ami

Temps Perdu ne se rattrape plus.

J’avais un ami

Je Pleure Aujourd’hui


25.6.2014

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2014-06-26T15:32:00+02:00

Nessie cité par nécessité de vacuité

Publié par JAK






Parti en douce, anéanti,  il était  bel et bien disparu.
A son sujet, sans appel, la presse, les  médias s’étaient tus.









Puis vint Aout et son cortège de vacanciers. Dès lors,
Journalistes, pigistes,  hommes et femmes de tout bord
Typographes,  caméramans, échotiers  furent au chômage
Il fallut bien trouver de quoi faire à nouveau de l’enfumage.
Alors….
Un irlandais folklorique, le cul nu sous son  kilt
Dûment renseigné  sur le monstre  de Drumnadrochit
Twista à qui mieux-mieux ;   ses amis facebookèrent :
Ainsi,  on apprit que Nessie était toujours en vie !
Car…
L'appli. Plans d'Apple, connu pour sa gloire géante
Aurait  déniché des images satellites troublantes ?
Sur Le Loch, tout droit, on l ‘aurait vu  surgir d’une anse !
Alors,
Curieuse, j’ai voulu le vérifier, pour mes vacances.
Hardiment, sur la rive, armée de mon télescope,
Jours et nuits j’ai zieuté farouchement le scoop
Mais de Nessie niet, je n’ai,  hélas, rien  entr’aperçu !

M’en suis retournée frustrée dans ma douce France.

Ca m’apprendra de croire à tout ce qui s’avance
Sur les tweets ,  Fb, le net, les feuilles d’hebdo.
Désormais je n’admettrais  seulement pour crédo

Que ce que mes yeux auront vu  à l’évidence

                                                             Jakdéfiante.



Pour Défi #304   21 juin 2014 Avez-vous des nouvelles de NESSIE ?????


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2014-06-25T21:25:00+02:00

Azor et Utack en vadrouille

Publié par JAK




Ce matin à l’abord d’un rond point, dans un coin de campagne, avec Véro,  nous  avons aperçu deux chiens, de taille, couleur et race très différentes, mais en commun  ils avaient un air de curieux aventuriers et surtout semblaient être  deux compagnons en goguette, on sentait une sorte de communion entre eux. Je n’ai pas eu le temps de les prendre en photo, mais ils ont imprégner ma rétine à défaut de ma pellicule.




Cela m’a inspiré cette petite  nouvelle.



Azor et Utack en ont assez d’ouïr leur maître et maîtresse élucubrer, délirer sur des mots qu’eux, quatre pattes ne comprennent pas.
En effet ils ne perçoivent, pour tout vocabulaire, que quelques ordres ou amabilité, selon le ton:

- ici, sois sage… couché… papatte…sussucre…gentil chienchien


Et les conciliabules hebdomadaires, les mercredis, de leurs maitres ne les intéressent pas.
 Ils en ont d’ailleurs ras le bol, car pendant ce temps, ils sont abandonnés.

Aussi ils ont décidé de se venger, et ce matin, ils ont pris le large.

 Ils s’étaient donné rendez vous grâce au  langage bien connu de leur signe cabalistique :

La queue trois fois à droite et une fois à gauche :

 ca veux dire on décampe….

La rencontre avait eu lieu exactement,  près de ce rond point, où il y a un réverbère, devenu un lieu  de rencontre pour toutous.


La vie est belle, le soleil est au rendez vous, et pleins de phéromones  les appellent.

Là, justement, devant la maison rose, cette joueuse Chihuahua ferait bien l’affaire !

Mais elle est habillée trop chic, et de surcroit sa maitresse la tient avec une  laisse dorée, tout en gardant un œil vigilant.

N’insistons pas ce n’est pas pour nous !

Hop ! Traversons, ouf ! La voiture !, mais c’est un dingue qui conduit !  Il a failli me raser le museau !

Soyons vigilant, abordons la campagne ce sera plus facile, et là on trouvera plus à notre gout.

Un confrère, Golden, puissant, nous adresse un signe et viens sentir nos testicules, mais sans  agressivité, il passe son chemin...

Une écuelle attire notre regard, ou plutôt notre odorat, miam-miam cela sent bon la saucisse…

Une approche sournoise, mine de rien et vlan !
 Essayons de happer vite fait, mais un jappement  furieux, grrrrrrr…. nous arrête, et là une déesse paraît, une Bergère allemande, musclée et harmonieuse, nous laisse pantois.
 Elle est furax, puis, remarquant notre charme,  sa fureur s’estompe et ses grands yeux en amande semblent nous inviter… mais voila lequel choisir…

Lors, la jalousie semble nous visiter, non ce n’est pas possible, nous ne voulons pas briser notre  vieille amitié, alors nous repartons vers d’autres aventures, sous le regard déçu de la remarquable beauté.

Il nous faudrait deux sœurs, mais cela existe-t-il vraiment, deux vivants ensembles dans le même foyer ?

Ah si nous savions pianoter sur internet, peut-être là, en  trouverions-nous quelqu’une !
Mais pour nous il n’en est pas question.

Alors continuons.

Dans cet immense parc aux grilles en fer forgé, une superbe Barzoï noble et magnifique, telle la belle Hélène de la Grèce antique,  nous salue de son regard doux et vif, semblant envier notre  esprit d’escapade…
mais elle est emprisonnée, et l’escalade des grilles nous semble périlleuse…Courage prends nous …

Alors, quand allons-nous trouver l’âme sœur recherchée ?

Moi, Utack, je veux y renoncer vu les difficultés que nous avons eu jusqu’ici, mais  Azor est rempli  d’une acharnée volonté, et de plus il n’aime pas capituler.

Et nous  voici repartis,  la queue en trompette courant dans les prairies.

Des aboiements au loin  aguichent notre  intérêt…

Puis  apparait  soudain une immense bâtisse, elle semble insolite dans cette rase campagne, car elle ressemble à une sorte de prison…des barreaux à toutes les fenêtres ?

Mais rien ne nous rebute, on la flaire  habitée par des congénères.

Allons la visiter !

Finauds nous nous glissons, entre quatre planches pourries qui servent de clôture.

Et là, aubaine, près d’un abri, deux chiennes se cachent,  « race » identique à la notre , celle des corniauds… probablement filles d’un mâtiné ayant couvert une chienne de race, engendrant  des chiots à profusion,  délaissés par des maîtres ingrats, c’est probablement ainsi que ces deux rescapées se retrouvent dans ce  semblant de chenil…

 Car c’en était  un, isolé, perdu, loin de tous les regards et toute âme qui vive.

Lors, prenant  notre courage à deux pattes, illico, nous les adjurons de nous suivre.

 Et les pauvrettes, affamées, amaigries, aussitôt,  allègrement empruntent notre pas conquérant.

Ce sont de vraies jumelles, identiques et jolies…

Dans l’instant,  pas question de gaudrioles, nous remettrons tout cela à un autre jour, et rapidement, nous voilà revenant avec nos deux captives consentantes et ravies…

Chacun avec notre chacune, droit dans nos niches respectives, et là, sagement nous attendrons le retour de nos maîtres inquiets à notre recherche…

Sachant bien que trop heureux de nous retrouver, ils accepteront nos originales compagnes…


Et c’est ainsi que Jacotte  alias  Jarjille et Serge alias Lagavulin on eut en supplément deux bouches inouïes  à nourrir….



Cela leur permettra certainement, d’inventer  une histoire à écrire  en compagnie de tous les bricoleurs de mots, réunis un prochain mercredi, laissant encore leurs chiens et toute leur nichée …. Ah mon dieu quel logis ! 




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2014-06-22T17:09:00+02:00

Une journée pas ordinaire

Publié par JAK



Dans la serre par Édouard Manet, 1879











Aout 1879 Paris- L'été  est pourri car très frais et humide.

Une ambiance orageuse règne sur la maisonnée





Ils viennent d’annuler par téléphone, les vacances à Honfleur, car belle maman, la mère de Madame vient de rentrer ce matin  en clinique à Neuilly,  à la suite d’une chute et  on ne peut la laisser seule.

Gabrielle et  Louis se retrouvent dans leur jardin, dit d’hiver, à la végétation luxuriante, A  cette époque toutes les fenêtres sont ouvertes, et l’on respire la fragrance des seringats. Mais même cette exhalaison suave ne les sort pas de leur amertume.  Ils   sont au bord de la rupture.

Seulement, ils sont prisonniers consentants, car dans cette société bourgeoise du 19°siècle ? On ne divorce pas.

Seules les heures ponctuelles des repas les voient ensemble.

 Aujourd’hui ils se rejoignent  entre deux rendez vous – (lui aux affaires, elle avec ses amies dans des cercles littéraires)- pour un  compte rendu hebdomadaire.

-Très chère avez-vous pensé à envoyer vos cartons d’invitations pour notre réception habituelle annuelle  du 25 aout, 

-Mon ami, j’ai d’autres choses à penser en ce moment.


-Je comprends aisément ma chère, mais nos préceptes  étant ce qu’ils sont, nous devons faire fi de nos soucis domestiques.

-Domestiques ? Vous y  allez un peur fort mon cher, il s’agit de ma mère toute de même !

La dispute ne peut éclater, elle est contenue par les bonnes manières acquises depuis des siècles, et dont les gênes sont profondément ancrés en eux. Mais on la sent sourdre.

Madame  ferme les lèvres dans un mouvement d’exaspération.
 Ils sont crispés, au bord de la crise de nerfs

Le téléphone sonne. 

Aujourd’hui ce coup de fil arrive à point pour interrompre ce climat rancunier.

D’un seul jet, Monsieur se précipite vers l’appareil mural, et répond avec une voix enjouée :

-Allo – bonjour – Ici Louis V. que puis-je faire pour vous ?

Puis sa voix devient plus familière car c’est sa fille qui est au bout du fil.


-Comment vas-tu ma chérie ?


-Papa, je viens vous annoncer une bonne nouvelle : ce matin j’ai mis au monde d’adorables jumeaux.

 Je vous téléphone de la clinique où est également Grany.-Tout va bien et leur grand frère est ravi. -Je vous le passe il veut vous saluer.

S’en suivent des banalités téléphoniques, puis il raccroche.

Gabrielle est suspendue à ses lèvres, mais n’a pu entendre ce qui s’est dit, elle présume cependant une bonne nouvelle car le visage de son mari est radieux.

Alors il se tourne vers son épouse et il s’exclame avec ce dicton populaire – ce qui n’est pas son genre habituel-:
- Nous voici à nouveau grands parents cette fois nous avons 3 petits enfants
-Ah !  ca alors jamais deux sans trois ! 
Notre fille nous a joué un très bon tour là.

L’atmosphère est détendue grâce à cette nouvelle  réjouissante.

Ils papotent, d’une façon plus amicale. Des projets  leur montent à la tête : ils sont aux anges !

Décidément cette journée est fertile en surprises !

                           Jak pour motimagecitation 23 6 2014














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2014-06-21T14:19:00+02:00

Souvenir de toi

Publié par JAK








J’aime rêver de toi.
Mais l’amour me rend folle.

Dans ma tête
J’imagine  mille tromperies
et mille vilenies.








J’aime rêver de toi.
Et souvent j’hallucine.
Et j’invente  une folle*
Pour te garder dans mes filets


J’aime rêver de toi.
Et continuellement subir  ceux de ta cour, 
Gâche ma vie et me donne la rage.
Je les voudrais anéantis par un violent orage

J’aime rêver de toi.

Là-haut,ma substance  charnelle

ne veut plus réintégrer la  terre.

Je désire rester dans les nuages,
Loin, bien plus haut que  le toit
Car dans ces moments là
Tu es seul  entièrement à moi.

Au sommet invincible  de ma  douce chimère.

Alors

Là tu m’appartiens enfin.




* Régionalisme
Filet à larges mailles qui est tendu de manière à faire beaucoup de plis, utilisé pour la pêche en mer

                                                                       Jak pour http://miletune.over-blog.com/

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2014-06-20T14:57:00+02:00

Hallowen avant l’heure

Publié par JAK

photo signée Pj






Ce pont qui m’a bien  fait fantasmer  lorsque j’étais enfant.

Je vais vous conter ici pourquoi.




l'histoire s'est passée vers les années 1923-24





Féliçia, ma maman,  une malicieuse petite fille de 6 ans avait de nombreux frères et sœurs aînés.
L’un deux,  Claude, surnommé Glaudius dans cette campagne de la haute Loire, était très taquin. Il jouait son rôle de grand frère, et donnait des ordres à qui mieux-mieux à sa jeune sœur de 4 ans sa cadette. Mais elle ne se laissait pas  toujours faire, car elle avait du tempérament.

Pourtant un jour de fin octobre, elle me le racontait avec encore de l’effroi dans la voix, son frère lui ordonna d’aller quérir le lait chez la paysanne voisine.

Il était tard, l’heure de la traite, et Féliçia n’avait pas trop envie de s’y rendre. 
Mais, ayant probablement peur des représailles, qu’elle imaginait certainement terribles, elle obtempéra. Et la voici partie avec sa biche à lait.

Il fallait emprunter le chemin qui longeait la rivière et passer près du pont où  elle jouait souvent  en revenant de l’école.
....
Vaillamment elle suit le chemin pierreux, mais arrivée vers la première des arches, elle entends 
des Hou ! Hou !...
 et voit, horreur des têtes étranges avec des yeux immenses jetant de la lumière, et qui se meuvent en tout sens, et l’encerclent.

Effrayée, ne sachant par quel coté s’en aller, elle se met à courir plus près  des arches du pont. Mais ses pieds s’enfoncent dans de vastes flaques  que la pluie récente avait formées

Elle hurle si fort,  que des voisins accourent.

Et là ils  constatent  avec effarement, que ce garnement de ‘ Glaudius’ et ses camarades, se sont  déguisés, en tenant  coincées sur des bâtons des citrouilles qu’ils ont vidées,  dans lesquelles ils ont logées des bougies en guise d’yeux.
.....

Ils furent doublement punis, d’avoir joué ce sale tour à la benjamine, et d’avoir surtout détérioré ces citrouilles –nommées  les courges par ici- que les parents s’apprêtaient à aller vendre sur le marché le lendemain.


  Il lui arriva d’autres aventures qu’un autre jour je conterais ici pour ses arrières… arrières…. descendants.

A leur manière cependant je remarque qu’ils étaient précurseurs pour la fête d'Halloween  dont la coutume est venue plus tard en France, il me semble.
Sauf peut être pour nos ancêtres Gaulois qui saluaient la fin de l’été et la rentrée dans l’hiver.

photo vue sur  auvergnebassinauzonbrassac  photo signée Pj


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2014-06-19T20:02:00+02:00

Publié depuis Overblog

Publié par JAK








SCRAP DIGI
                                                  et
                                                  LIRE





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2014-06-18T09:59:00+02:00

Fenêtres

Publié par JAK
Matin sourire

Croisées correspondantes

Bonheur délicat






Mon amie ce matin m'a envoyé un grand sourire par sa fenêtre  venue de l'Iowa.

J'ai décidé de lui répondre avec la mienne.

Quel plaisir d'échanger!

voir ici
 travaux d aiguilles

et

Iowagirl

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2014-06-16T16:29:00+02:00

Danseuse

Publié par JAK


Il est là le clown au nez rouge, toujours prêt  à faire le pitre, à se dévouer. Il consacre d’ailleurs entièrement sa vie à Clown Blanc, et ce matin  il  le maquille son  Clown blanc, pour lui donner un aspect un peu plus gai. Mais rien n’y fait Clown blanc est désespéré, Danseuse l’a rejeté tout à l’heure… 

Leur histoire qui traînait en longueur est terminée.

 Elle est près d’eux et se prépare  pour son numéro d’acrobate.

 Elle ne daigne pas même pas  les regarder, ses pensées vont à Pedro le dresseur de chiens qui lui a donné le bonheur, indéniable, le vrai, celui du partage et de la compréhension de l’autre, le goût  pour la vie… Elle en vient même à regretter le temps perdu avec Clown Blanc, mais c’est ainsi. Elle n’a pas le tempérament à revenir en arrière. Cependant  elle se rend compte qu’elle n’en avait plus que faire de Clown Blanc, donnant en permanence  un tour tragique au moindre fait ou geste.

 Avec Pedro c’est toujours la joie, la bonne humeur,  le sentiment de bonheur intense.

Aujourd’hui Pedro est en voyage, elle garde Le Chien près d’elle, c’est un caniche royal, très comique et qui en connait des tours. Il sait lire et compter, et puis c’est un équilibriste parfait. Elle adore  les séances de dressage  où Le Chien  accomplit de savantes pirouettes.

La trompette de  Monsieur Loyal, retentit, c’est le moment pour Danseuse de rentrer en scène. Gracieusement en faisant des pointes elle s’avance, le   maître de cérémonie, l’introduit  avec force compliment sur son talent.

Une corde descend lentement du chapiteau, elle s’en saisit et avec souplesse grimpe, fait corps avec,  ses jambes fines escamotent  sa puissante énergie.

Une vision de grâce et de charme, devant laquelle les spectateurs sont bouche bée.

Elle a atteint le haut ;  entame  ses révolutions autour de la corde, des « Oh » s’élèvent du bas ce qui l’encourage à encore plus de hardiesse…

Dans un ultime mouvement  autour de cette corde, la voici prise de vertige, elle lâche prise et sans que personne ne comprenne, elle chute…

Mais pour le plus grand des bonheurs, le filet la stoppe.

Elle est s’évanouie.

Les secours arrivent traversant la foule éplorée qui s’est groupée au premier rang,

Dans une marre de sang, elle part pour l’hôpital, mais ses jours ne sont pas en danger,

Clown Blanc, laisse couler ses larmes, ce qu’il sait si bien faire avec talent.

Elle a perdu l’enfant qu’elle portait de lui.

Tout est vraiment consommé.
                                                      Pour Milletune semaine 25


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2014-06-16T07:49:00+02:00

Pose

Publié par JAK
contraintes pour "motimagecitation"






Non ce n’était pas l’oiseau  sans ailes, et  au vilain plumage de la Nlle Zélande, qui a donné son nom  au fruit  de l’actinidia de Chine le kiwi , qui venait de naitre cette année 1938 dans une coquette clinique de Prescott, non, mais une gentille petite Lidia  dont les parents étaient fous.





Quelques 10 ans plus tard elle se retrouve en voyage chez des amis de ses  parents, les Baumgartner
Elle est toujours aussi mignonne, ses cheveux sont fous et pour les dompter elle arbore de gentilles tresses  qui lui donnent un air de petite fille sage, ce qu’elle est d’ailleurs.

Ce matin de 1948 son papa l’amène chez un photographe célèbre.  Elle est intimidée, et ne sais pas trop bien s’y prendre pour poser. Ce n’est pas une star, Shirley Temple, elle ne connait pas !. 
 Aussi se croise-telles les mains sur le buste, comme un geste de soumission face à cet inconnu, ce géant (il fait presque 2 m de haut), là devant elle.

 Elle pense qu’il va la manger toute entière si elle ne se plie pas à sa volonté.

Il la fait monter sur une estrade pour faciliter son champ de vision étant donné sa grandeur.

Elle le fixe de son regard, elle est médusée et aimerait se hausser, mais  la timidité la paralyse, elle n’ose pas se mouvoir et se mettre sur la pointe des pieds,  elle est figée, retenant son souffle.

Alors elle lève les yeux seulement, ses grands  yeux inquiets et c’est tout ce qui fait le charme de cette photo qui deviendra célèbre et que l’on peut voir au MoMA de NY.

Elle avait mis dans sa petite tête l’idée que cet ogre allait, la manger, mais non ; il l’a  dans une gracieuse pose à jamais  éternisée.


Fr. Sommer au Moma NY

http://www.moma.org/ 

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