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2014-11-25T18:20:00+01:00

Reproches

Publié par JAK

Consignes de mot imagecitation



Irritée, la voici qui,   au téléphone, s’agace ;

Son interlocuteur l’inonde de sarcasmes.

Il semble ne savoir  terminer son ironie mordante  

Elle aimerait lire et non l’écouter indulgente.

Mais elle ne sait le faire,  alors pour rester zen

Et ne pas tempester et demeurer sans haine

Un moyen lui vient au bout de son crayon-encre

Elle griffonne, griffonne  en faisant du zentangle.

Et ses coups de crayons s’emmêlent à l’infini,


Elle rêve, qu’enfin elle soit capable de poésie.

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2014-11-21T11:22:00+01:00

Dialogue de sœurs un soir d’éclairs

Publié par JAK
faire un texte sur l'image




Ma chère Gertrude, je vais bientôt t’abandonner.

J’aime Leonhard il m’attire et m’envoute


Emma ingrate  tu veux 
m’abandonner,  tout oublier

Nos fous rires, nos émois, notre si bonne entente

Moi ton ego, ta sœur tant adorée
Et pour qui ? Ce vilain paltoquet dont tu m’imposes le masque.

Cela me  chavire, et mes larmes inondent la toile

Se mêlant aux éclairs flamboyants  
Je voudrais qu’ils  envoient  des rayons pour tout anéantir,

Foudroyant  l’amour qui jusqu’ici nous a unies.

Pour milletunes sujet semaine 47


 














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2014-11-21T10:45:00+01:00

Vieillir

Publié par JAK


Vieillir c'est chaque jour un de plus
Un de plus à badiner
un de plus à aimer
un de plus à accepter
accepter que les articulations fassent mal
que les rides s'ancrent d’avantage
Mais tout ça, pour moi, des maux que j’aime 
transformer en mots,
Vieillir pour moi est un mot doux
Il me permet encore de vivre.

Jak

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2014-11-21T09:55:00+01:00

Cahier

Publié par JAK
consignes vous avez retrouvez un vieux cahier......

Cahier 

C e matin dans le grenier un drôle de cahier

Ancien j’ai découvert. D’émail il était bordoyé

Hier, encore il gisait  inconscient avec ses signes

I llisibles, pattes de mouches à chaque ligne

Elégant cependant il restait comme jadis.

Rutilant, il tenta mon  anticonformisme

Osant un sacrilège mes yeux l’ont  parcouru

Et ce cahier si doux  venait de ma grand-mère

Elle lui avait confié ses pensées et ses peines.

C’est ainsi que j’appris que  mon père  ce vaurien,

-  nom ironiquement  alloué  sur ce calepin-

Avait un jour de mai séduit  leur fille unique

De cet amour, je fus le fruit édénique.

Aujourd’hui c’est courant, on ne se cache plus,

Et j’ai imaginé à l époque ,  ma mère, mal vue

Entendre des reproches  et autres arguties.


Mais l’amour triomphant à quand même réussi,

 La gente damoiselle  que vous lisez ici

 Tantôt octogénaire, bon pieds, bon œil, merci




Défi #325 Le CAHIER




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2014-11-19T08:58:00+01:00

DEPOSSESSION

Publié par JAK







consignes de motimagecitation 






Elle est  là d’apparence paisible.

Le lit du repos pas loin.

Elle  s’y allonge lorsque rien ne va plus.

Même les  rais du soleil  à travers la fenêtre l’indiffèrent.

Son enclos est  pourtant accueillant. Son amie Claire  a apporté des fleurs pour l’orner, a dressé les  gais coussins en une joyeuse compagnie chatoyante.

Pourtant  rien ne la dérive de ses sombres pensées.

Mais que se remémore-t-elle donc, cette récente quinquagénaire  recluse ?

Elle dont la mémoire  n’est plus fiable et qui ne garde que des ressouvenances de sa jeunesse.

 Elle est  affligée  de la plus horribles des altérations.

 Elle connait, malgré sa  relative jeunesse,  les affres de la maladie d’Alzheimer.

 Ce monstre qui  lui kidnappe tous les espaces de temps   de sa vie, pour les engouffrer dans le vide de l’oubli instantané.


NB Hélas la MA peut être précoce J’ai connu un cas proche

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2014-11-17T13:59:00+01:00

P'tit Arthur

Publié par JAK




Il court, il court, P’tit Arthur,
Le coquin du bois, Mesdames,
Il court, il court, P’tit Arthur,
Le coquin  du bois joli.
Il est passé sur le banc
Il a sauté par ici
Il remontera par là,

Le P’tit Arthur sautera

Et le nez se cassera

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2014-11-14T06:40:00+01:00

Saisine de main courante

Publié par JAK
consignes
 SEPT mots tirés du"Dictionnaire des mots rares et précieux"vous sont proposés :

- LEVANTINE (nom féminin)
- NUMMULITIQUE (adjectif)
- PUCHOIR (nom masculin)
- TRAVOUL (nom masculin)
- FRELOCHE (nom féminin)
et deux verbes :
- COURTAUDER
- MUTIR

A vous de les utiliser à votre convenance(sans aucun lien avec leur sens)pour écrire le témoignage d'une personne décrivant un VOL dans un grand magasin !




saisine de main courante



Oui m’sieur l’agent je l’ai vu comme je vous vois  ce cyclope  NUMMULITIQUE.

 Il courrait à travers tous  les  TRAVOULS  pour les  bonder d’emballages bien trompeurs, prometteurs de  garantie bio, de bonheur sans fin, (il suffit pour cela de remplir son caddie.) C’est un finaud.  Il n’a d’yeux que pour me voir et pour mieux me COURTAUDER, moi,  LEVANTINE  Gogo, pour me dévorer toute crue en me fascinant par ses  offres promo incontournables.

Il m’a bien prise pour une FRELOCHE, une vraie de vraie Boloss  il veut me faire voir la lune en plein jour. Cet aigrefin m’a chouravé  mes épiceries d’antan. Celles-là mêmes où je pouvais MUTIR  à plaisir, sentir, toucher, comparer, tester ;  là  où je n‘étais  pas une proie, mais un quidam estimé et reconnu.

Oui m’sieur l’agent, je vous l’assure, je l’ai vu,  de mes propres yeux, vu.
Il est grand je vous dis,  c’est un monstre, une sorte de PUCHOIR, avec des tentacules agrippeuses. 
Il a dépouillé  les épiceries de ma jeunesse  rien n’est plus pareil.   
Avec lui m’sieur  l’agent, fini l’odeur des épices,  je ne rêve plus, désormais  engloutie dans les méandres du trop plus. Liquéfiés, la convivialité, le timbre poste à l’unité, la demi-baguette, mon débitant avec son  béret bien ancré la clope au bec, les commérages, les derniers potins.
Dorénavant  on est  urgemment pressés de passer à la caisse, plus besoin de  monnaie sonnante et trébuchante,  une carte en plastique suffit. On fait la queue pour payer, mais las, usés, fatigués, avachis sur un caddie plein à ras bord de choses inutiles bien branchouilles,  ignorant  les ceusses autour de nous  qui nous ressemblent, 
Mais M ’sieur l’agent , dite moi, vous avec votre matraque magique  qu’est ce que vous pourriez faire pour stopper ce monstre ?
Existe – t-il un bureau de doléances pour dénoncer tous ses méfaits, qui chamboulent les chalands à l’insu de leur plein gré ?
 Oui M’sieur l’agent, voila que je chougne,* mais je m’inquiète pour le futur. J’en suis  toute ablagée*.
À cha peu* toutes les épiceries de mon village disparaissent,  mêmes les belles  librairies s’exilent dans des rayons où les livres sont, malheureux,  bien seuls dans une  cargaison de pseudo best-sellers d’écrivaillons. Fini de  tourner les pages  des bouquins, feuilleter le dernier sorti, humer la fragrance du vieux papier, d’avoir un conseil éclairé,  mille  choses qui méritaient le déplacement. 

Et je suis triste.   Dans ma rue principale, ce galopin à laissé des vitrines béantes, pleine d’un vide  qui me sidère.

Et je pleure.   Que sont devenus mes bazars  et autres devantures d’antan ?  C’était  un peu plus cher, mais  en contrepartie on ne s’encombrait pas de choses superflues qui nous tendent si bien les bras chez le Giant et qui sournoisement alourdissent la note.

 Ah oui M’sieur l’agent  vous me dites de  déposer une main courante, ce n’est pas ma main que j’aimerai déposer……mais bien mon pied 


*parlé gaga:

Ablagée        Accablée.

Chougne        Gémir, pleurnicher. 

A cha peu     Petit à petit, l'un après l'autre

Levantine Gogo pour Défi #324

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2014-11-11T17:24:00+01:00

Brouillard

Publié par JAK

sujet miletune semaine 46



B ilieux arpentant le grand  pont Notre-Dame

R ien que de vils  regrets alimentent mon âme

O n dirait qu’en secret là haut tous ces nuages

U niquement pour moi en gouttelettes fondent

I l faudrait que l’ astre qui règne en leurs dessus

L âche avec justesse  du lest pour calmer mon ire

L à sur ce vieux  pont, où, malheureux  je délire

A vec une éclaircie apaiser  tout  mon être,

R avir mon trouble, transformer enfin mon chagrin

D ans un rai lumineux, il suffirait qu’il vint

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2014-11-11T16:45:00+01:00

Why

Publié par JAK


consignes de motimagecitation


Mes godillots bien lacés, mon bâton sculpté spécial Jak en mains, me voici sur les sentiers de ma campagne aimée.
Il pleut, mais rien ne  m’arrête. Mon fox, qui n’aime pas trop les goutes d’eau, fait la gueule, mais il suit dignement, la queue basse,  ses oreilles dégoulinant et s’allongent  jusque sur la chaussée.
Avant d’atteindre les sentiers où je suis à mon aise, libre et près de la nature, je dois traverser  des lieux habités.
Des lotissements aux murs élevés, sorte de lices  telles les palissades défendant l'accès des châteaux-forts d’autrefois.
On  aperçoit furtivement   les trésors cachés,  si le portail téléguidé s’ouvre lorsque l’on passe.
Aujourd’hui, la pluie me rend peut-être un peu morose, je remarque d’avantage  tous ces murs prisons  qui s’élèvent masquant quoi  derrière? Ils m’oppressent.
 Et cela me chagrine.
Quoi, nous sommes dans l’ère de la communication,  où l’on dévoile tout sur les réseaux sociaux,  alors pourquoi  une fois dans nos tanières nous est-il si nécessaire de se  dérober aux regards des autres ?
Why ?
Un regret de s’être trop dévoilé ?
Je vous laisse juge.


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2014-11-08T17:16:00+01:00

Monologue d’une arrière grand-mère un soir de noce

Publié par JAK
 Voir précédent   ici
 

Consigne  La scène
 
se passe dans les années 1886 l’arrière grand-mère  coté famille du marié  se serait mariée vers 1821  
je dois raconter en qualité d’arrière grand-mère  à Clémentine (nièce du marié) agée de 4 ans ,ce qu’est le mariage.
 
 

 

 

 
 
 
 
Dors ma petite  Clémentine  tu étais bien épuisée ce tantôt. Maintenant au calme dans  cette chambre aux volets fermés,  je suis là pour veiller sur toi. Mes pensées vagabondent pendant que je te regarde, abandonnée dans tes rêves.
 
Ce jour même,  ton oncle Clément s’est marié, sa jeune femme, Marie était  bien joliette avec sa couronne en fleurs de pêches.
 
Le repas presque terminé, toutes deux  nous nous sommes éclipsées. Les convives, parents amis, continuent  la fête,  d’ici, on entend légèrement les rires qui s’échappent.
 
 Pour lors, cette journée a été très active et épuisante    pour nous deux. Toi avec  tes habitudes de petite fille de 4 printemps, au  calme de la campagne. Moi avec les ans  qui, maintenant  semblent me peser d’avantage, et me font perdre mon allégresse pour les festivités.
 
A cette heure tardive,  la lassitude m’a gagnée, et il me tarde de  quitter ma coiffe rigide et  de desserrer ce col qui m’étouffe.
 
 
Dors ma petite  Clémentine, je vais te conter une histoire, celle de mon mariage.
 
 
Il s’en est écoulé de l’eau sous les ponts depuis  que  je fus, en cette année qui a vu la mort de Napoléon,  une jeune épousée, comme Marie aujourd’hui.
 
Ce jour là, ton arrière grand-père devait se sentir  plein d'importance à mes   côtés : il était fier  d’avoir épousé une belle gaillarde, robuste et  bien charpentée, prête à lui donner une nombreuse famille. Mais moi je rageais en silence.
Je ne voulais pas me marier tout au moins avec lui ;  mais en fille résignée j’avais concédé.
Je rêvais de l’instituteur. Mon père disait que les mains sachant forger les belles lettres,  pour travailler la terre,  c’était inutile, seuls des bras vigoureux suffisaient  et surtout, de surcroit,   avoir  un gendre possédant  des biens au soleil cela lui  permettait  d’agrandir encore et d’avantage le domaine.
En  ce début de XIXe siècle, une fille devait obéissance à ses pères et mères.
A mon  époque, pour un mariage,  les intérêts financiers et patrimoniaux étaient liés, offrant de surcroit  la plupart du temps des  gages de durée.
Alliés à la robustesse de la santé de l’épousée, dans les campagnes, cela devenait un atout majeur.
 
Je n'avais pas l'esprit de révolte qui commençait cependant à poindre chez certaines femmes,  des écrivains et philosophes en faisait leur profession de foi, mais ce n’étaient que balbutiements.
 
Je me suis mariée contre mon gré. Il m’en a fallu des années pour que je ne pleure plus en silence.
 
Mais au bout du compte, mon grand bonheur, la récompense ultime,  a été mes enfants, mes petits enfants, dont l’un marie aujourd’hui son fils Clément,  mes chers arrière-petits, toi Clémentine et Octave encore bébé, sans oublier ton arrière grand père qui a su se faire aimer.
 
 
Ce matin sur la chaise en velours rouge  de l’Hôtel de Ville, je t’observais. Tu étais très sage, écoutant avec attention tout ce que disais le maire,  ce monsieur avec une barbiche blanche .Je me demandais si c’était son apparence  inhabituelle pour toi,  costume Empire, ceint d’une écharpe et  épée au côté, qui t’intriguaient, ou  les paroles qu’il énonçait avec fermeté.
Et lorsqu’il à prononcé d’une voix ferme :
« Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance»,
j’ai été surprise de te voir  ouvrir la bouche en forme de O interrogateur.
Mais tu n’as pu comprendre le sens sibyllin   de cette phrase.
 
Dors ma petite  Clémentine, je vais essayer de te faire découvrir les arcanes   du mariage,  qui est une bien  belle institution. Je le reconnais maintenant  après les réticences de ma jeunesse.
Il est fondé  sur la confiance réciproque, la compréhension de l’autre, le respect. Sommes toutes il met en  en exergue la  tolérance, une de ses  qualité primordiales. 
 Il ne se  construit pas en un jour cependant.
Il en faut de la patience, peut-être du renoncement, et surtout  une détermination volontaire, jusqu'au-boutiste, pour fonder une famille.
C’est un projet de vie à deux, non pas en fonction de son propre égo, mais dans un but de soutien harmonieux et durable,  avec en perspective une  vie entière à deux, parfaitement équilibrée.
 L’amour n’en sera pas exempt, qu’il soit présent depuis le premier jour, où venu après. Il se transformera au fil des ans en  affection, en reconnaissance, en appui et égard mutuel. 
Et quelle splendide  apothéose que, celle où un couple fête, la main dans la main, ses noces d’or entouré de sa progéniture !
 
Dors ma petite Clémentine,  j’espère que peut être  dans ton subconscient mes paroles s’engrangeront et porteront leurs fruits.
 
Je souhaite que tu puisses, malgré les incertitudes  qui vont  poindre leur nez,  avoir le bonheur  de mener à bien  ce grand projet, dans ses limites les plus grandes.
 
 
 
 
 
Au diable les présages, prémonitions, qui annonceraient les unions éphémères, volatiles  des ans à venir
 
 
 

 

 

 

JAK 4 11 2014
pour
http://azacamopol.over-blog.com/article-le-mariage-mise-a-jour-124118135.html   
 

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