2013-09-17T14:20:00+02:00

On the Road'Bricolo

Publié par JAK

Le départ ….completer
« J’ai pris le volant un jour d’été, à treize heures trente. J’avais une bonne voiture et assez d’essence pour atteindre la rase campagne. C’est après que les questions se sont posées. Après le plein, j’entends. »
….Ma dulcinée qui me dit : j’ai laissé mon vanity-case au coin toilettes de l’aire de Taitenlair, mais ce qui est dramatique, c’est que dedans j’y avais mis ma bague de fiançailles…. Une belle enguirlandée en découle!
20 kilomètres pour retrouver une bretelle qui nous fait changer de sens, et nous voici partis pour récupérer l’objet si précieux à nos yeux….
Et bien,  me croirez vous, sur l’aire de Taitenlair   un charmant jeune homme baguenaudait, avec la fameuse valisette. Visiblement il cherchait à en trouver la propriétaire, (au féminin cela va de soi, bagage rare chez les mecs !)…
Et là,  ce fut au-delà de nos espérances, il nous remis  aimablement l’objet de notre discorde qu’il avait trouvé et ne savait qu’en faire.

Ce jour là, à onze heures j’avais quitté le siège du parti pour retrouver ma chère et tendre, habillée de joggings phosphorescents, elle disait que cette tenue c’était plus pratique pour la route
Elle m’avait donnée rendez-vous rue de Paradis,  par écrit,  sur un Papier à lettre rose, car même si elle était farfelue, elle était romantique, et  par le fait que nous ne demeurions pas ensemble, elle aimait communiquer par voie calligraphiée avec moi.
J’étais joyeux, fredonnait à tue-tête une turlutaine entendue ce matin, pendant que je me taillais la frange à coups de ciseaux.
Mon vieux tacot, teinte orange décolorée avait un coffre immense. On n’y trouvait de tout, même des sachets de dragées achetés à la fin des soldes de l’année dernière, et qui  trainaient là depuis : ils étaient périmés !
En roulant, je songeais à mon emploi du temps, pendant ce week-end qui s’annonçait pluvieux. Je  m’étais mis, depuis peu,  aux travaux manuels, aussi une heure de crochet me permettrait de dégourdir mes doigts et de patienter pour le retour d’une éclaircie.
 Puis en fin   de soirée  je concocterais une soupe de navets, consignée dans mon recueil de recettes que j ai  avait intitulé « Un pot-au-feu d’idées »

Je n’avais pas  oublié de joindre le dernier thriller posé là, sur le siège de sa voiture, du célèbre auteur Poilaunné, dont le titre était prometteur :
 « L’homme avec le plus de poils dans le nez qu’on puisse imaginer »
Un charmant week end s’annonçait.

...
16 Heures . Nous voici arrivé à notre premier arrêt. Un charmant village nous accueille.
, Un bistrot ombragé nous tend les bras
 « C’était un petit établissement d’angle, avec deux tables sur le trottoir. »
Avec ma joggeuse, nous sommes  ravis de  nous y installer.
Pendant que le garçon prépare notre « quatre-heures », une petite vieille ratatinée, courbée sur sa canne, passe en mesurant ses pas hésitants.
 Un chien l’accompagne, sans laisse, on a l’impression qu’il surveille les éventuels faux pas de sa maitresse.
Le notre sagement attaché aux pieds de la table commence à frétiller de la queue, il sent probablement que son coreligionnaire est un brave toutou et il veut lui faire la fête, nous lui ôtons son harnais afin qu’il retrouve la liberté.
 Ils se frottent le museau sentent leur attributs, et veulent sympathiser ;  à ce moment la petite vieille, fourbue, courbée, se redresse vivement, et avec sa canne assène un bon coup sur la table  en marbre du bistrot !
 Nous voici pantois, interloqués , même les chiens en deviennent muets.
Petite, vieille, fourbue, courbée, elle est de surcroit acariâtre !

Le village est  alangui sous la torpeur de cette journée d’aout.
Les feuilles des arbres frémissent faiblement sous la brise légère.
Dans des bacs de bois, les hampes des hortensias pleurent en réclamant de l’eau.
Devenus léthargiques, les poissons  aspirent l’air à la surface du bassin.
Le goudron s’étale en flaques brillantes sous la brulure du soleil.
La canicule règne en maitresse absolue, ralentissant tous mouvements, toutes pensées.
On est là effondrés  incapables  de réagir…
Seule la cloche de l’église qui égrène les heures , donne l’impression que la vie continue.

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pour ateliier BRICO avec contrainte de mots

Teinte orange décolorée ; Sachet de dragées ; Un pot-au-feu d’idées ; Une heure de crochet ;L’homme avec le plus de poils dans le nez qu’on puisse imaginer ; Soupe de navets ; La fin des soldes ; Se tailler la frange à coups de ciseaux ; Joggings phosphorescents ; Papier à lettre rose ; Le siège du Parti jogging fluorescent

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