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2015-05-21T18:14:18+02:00

un jour pas ordinaire

Publié par JAK
à 9 heures ce matin on frappe à ma porte......

à 9 heures ce matin on frappe à ma porte......

à 9 heures ce matin on frappe à ma porte...

 

Puis vers heures 10 h nouveau coup de sonnette, c'est mon fils qui vient me chercher pour une balade dans le Pilat.

Moments ventés mais remplis d'allégresse, les chiens ne demandent pas leur reste pour gambader devant nous, aller et revenir..

La sente est pierreuse et escarpée, mais à chaque regard levé, malgré la morosité du ciel, nous apercevons à distance,  le Pilat le Rhône et les gentils douillets villages qui loin de nous vont bon train à leurs affaires.

Le silence règne. Un muguet d’Espagne nous salue bien bas, et les genêts nous embaument.

Ces moments sont irremplaçables, et heureusement nous avons su les apprécier.

C’était vraiment une journée où chaque seconde s'est transformée en éternité

Merci à vous tous qui par leur message, leurs fleurs, leur téléphone l’on d’avantage embellie.

un jour pas ordinaire
et une agréable surprise de ma Clémentine

et une agréable surprise de ma Clémentine

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2015-05-15T18:58:04+02:00

longue insomnie

Publié par JAK

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Elle arrive en gare de Saint Florissant. Une sangle ficèle sa valise, ses sandales ont subit l’assaut du temps, déformées, éculées, l’isolent cependant de l’asphalte brûlante.

Une jupe incolore, à l’ourlet défait, tombe mollement sur des mollets maigres et noueux. ses cheveux collés et gras sont plaqués et forment un casque étrange à ce visage audacieux et anxieux à la fois.

Le chef de gare, la bedaine bien ronde, la regarde d’un œil curieux. Il en voit souvent des bizarres, qui sautent allègrement du train, mais celle ci dépasse tout ce qu’il a vu depuis qu’il est en poste ici. Cela fait 28 ans qu’il commande les départs de la Micheline, en sifflant à pleins poumons sur son quai de gare, et 28 ans que sa femme Bernadette en décore les deux rives de géraniums rouges que personne n’admire, sauf lui..Son petit village reçois, au moment des récoltes, une ribambelle de gens venus de n’ importe où, étudiants ou travailleurs de la terre, chômeurs ou itinérants, sans autres jobs que celui d’aller où les légumes et fruits poussent, souvent démunis, souvent fêtards, et éternellement redoutés des autochtones. Cependant, il n’est pas blasé le chef de gare.., il est toujours captivé par les nouveaux arrivés dont il imagine les vies antérieures, leurs vies « d’ailleurs. »

Mais, aujourd’hui, cette curieuse venue, sur ce quai désert, pour sur, n’a pas de billet aller-retour, elle est venue pour rester, il le sens, le suppute. Il n’analyse même pas qu’elle intuition  lui fait penser cela : il le sait !

Le téléphone du bureau le distrait de son observation, et il abandonne le quai. La Micheline est déjà loin.

 

Suzanne, c’est le prénom de cette originale, Suzanne traverse la voie sans prendre le passage souterrain. Elle est du genre à faire fait fi de tout.

Elle est attendue à la GAEC de Chanteclair.

Elle s’y rend sans demander son chemin, ses souvenirs venant à la rescousse.

Il y a vingt ans qu’elle a quitté ce bled.

Pourquoi y revient-elle ?

 

C’est une longue et ancienne histoire.
 

… /…

Elle arrive enfin .

La campanelle est toujours là, sur le toit de la vieille maison aux pierres brunes et chaudes. Elle retentit à l’instant de son arrivée, invitant les travailleurs à la pause.

Le patron, jovial, l’accueille, comme nouveau renfort. C’est la pleine saison et on a besoin de mains supplémentaires. Celle-ci fera l’affaire, malgré son allure débraillée !

Une franche poignée semble les mettre sur la même longueur d’ondes. Troublé, il lui présente ses co-équipiers, ensuite, avec ses bras embrassant d’un geste circulaire la campagne, il lui fait faire, du regard, le tour du domaine, où ses vignes s’étendent à perte de vue.

 

Alors dans la tête de Suzanne, le passé refait surface. Un flot d’images se précipitent, c’est bien là, il y a vingt ans, mais elle ne peut pour l’instant s’abandonner aux chimères.

Son dur job l’attend

Elle se mêle aux autres, courageusement, attaque de pieds fermes, malgré son apparence frêle, et ne néglige pas sa peine.

Elle rit même aux sornettes qui lui sont débitées.

Les paniers pleins, rapidement remplissent les remorques prêtent pour partir vers le pressoir.

Ses mains sont écorchées par le sécateur, et ses vieilles sandales ne l’ont pas préservée des cailloux de la vigne.

Bah elle n’en a cure ! Elle semble insensible.

 

C’est son histoire seulement qui l’intéresse : elle veut exorciser le passé.

Au grenier, tout prêt de la charpente encore chaude des derniers rayons de soleil, une petite chambre lui a été octroyée.

Sans se laver, elle saute sur le lit aux ressorts crissants.

Et là, les bras en croix, abandonnée, soûle de fatigue, elle se concentre, rumine, approfondit, jusqu’à ce que son histoire puisse enfin ressurgir se déroulant en un synopsis que rien ne peut interrompre

 

Il y a vingt ans, jeune universitaire, en Sciences humaines, prépa philo, insouciante, jolie, entourée de nombreux amis, elle était venue ici à Chanteclair pour gagner quelque argent afin de payer ses loisirs estudiantins.

Le patron, actuel, plus jeune, était déjà accueillant. Et entre parenthèse, ce jourd’hui, il ne l’avait pas reconnue, le temps l’avait marquée, et il en rencontrait tant des comme elles !

Les copains de l’université étaient avec elle. Et ils formaient tous une bande de joyeux compères. L’un d’entre eux avait sa préférence, et ils envisageaient de faire ensemble un bout de chemin.

Avec eux des travailleurs saisonniers, jeunes et moins jeunes, ardus à la tâche arpentaient la vigne en tous sens, ne négligeant pas une grappe, mails ils aimaient bien festoyer le soir à la veillée autour d’un bon verre et au son d’une guitare, devant un feu de camp qui fleurait bon le cep de vigne.

 

L’un d’eux s’appelait Pedro, ce nom lui trotte encore et toujours dans la tête, devenu lancinant, tel un leitmotiv, lessivant de chaux vive ses pensées.

Un soir d’orage, il la surprit à sa toilette et là, la violenta malgré ses cris et ses griffes, elle ne put se défendre ! La foudre faisait tant de raffut que personne ne l’entendit.

Puis, sans demander son reste, il parti.

Elle s’enfuit alors, pieds nus dans la campagne environnante, désemparée, désespérée, ne sachant bien quoi faire. Elle parcourût jusqu’ à point d’heure, les sentiers ne sentant plus rien, ni douleur physique, ni souffrance morale.

Puis la honte la prit, elle se cru coupable, condamnable d’avoir rit et chahuté avec ce garçon là .Alors elle se murât dans le silence pour de longue années.

Le lendemain matin ce Pedro s’était envolé, nul ne l’a jamais revu.

Elle resta naturelle, personne de s’aperçut de son angoisse.

A la fin des vendanges, tous ensemble ils rentrèrent, elle riait avec eux, mais c’était en surface.

Son ami préféré avec lequel elle avait envisagé de vivre, se lassa vite de la morosité qui émanait d’elle en permanence. Ils se séparèrent et ne se revirent plus.

A la rentrée scolaire, elle n’était déjà plus la même, et ce qui hélas n’aurait jamais dû arriver, survint : elle fut enceinte ! A cette époque pas de moyens pour empêcher cela

Elle accouchât d’une fille, non viable, sur son acte de naissance on peut lire :

« Enfant sans vie »,…. elle n’a pas eu de prénom

Et depuis ce temps là, ses nuits, devinrent de longues insomnies, où de méchants cauchemars prennaient le relais en alternance.

Elle sombra dans l ‘alcool, pensant tout oublier, délaissa ses études, s’accommodant de mille riens, elle vécu en clocharde, changeant sans cesse de lieu, où seul le hasard l’amenait. Aucune étincelle dans ses yeux éteints.

Cela, jusqu’à ce jour heureux, c’était un lundi, une journée chaude de septembre, où elle reprit enfin de gout à la vie.

On ne sait trop pourquoi, une grappe raisin, volée sur un étal de marché, fut sa résurrection, le déclic qui la fit réagir.

Et pour conjurer le sort, vaincre ses ignominieuses insomnies, c’est à Chanteclair qu’elle choisit de revenir, s’y installer, y rester, et pour enfin exterminer son histoire et renaitre à la vie.

Le paradoxe fit qu’elle avait visé juste,.

C’est au milieu des vignes, où elle règne en patronne avec le maitre de chaix qu’elle à choisi de finir ses jours.

Et depuis ce temps là, adieu les insomnies qui pourrissaient ses nuits !

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2015-05-12T19:28:02+02:00

histoire familiale de cuisine

Publié par JAK

Ce matin j’ai refait le cake de ma grand-mère

 

100 de beurre

100 de sucre

100 de farine

2 œufs

60 Raisins secs

Zeste citron

½ Sachet levure

Cognac

 

Au préalable j’ai lavé et séché les raisins secs en les saupoudrant de farine pour qu’ils ne tombent pas au fond.

 

J’ai tamisé la farine cela rend plus facile le travail.

 

J’ai mélangé à la fourchette, beurre et sucre, et rajouté les raisins.

 

Ensuite les 2 jaunes d’œufs un par un, -produit des poules familiales - couleur irremplaçable garantie sans colorant :) - 

Puis un peu de zeste de citron – si je n ai pas de citrons sous la main, je mets 4 à 5 gouttes d’huile essentielle de citron)

 

Ensuite j ai ajouté :

 

Le cognac : une cuillère a café,

 

Puis

 

La farine tamisée, en pluie

 

Et j’ai terminé avec les blancs des cocos battus en neige.

 

Et alors j’ai versé ma préparation dans mon vieux moule à cake un peu ébréché

 

Cuisson four moyen une heure à surveiller suivant le four.

Plusieurs matins garantis de petit déjeuner avec un bon café……

 

 

Et en me remémorant ma grand-mère, a resurgi, son fameux « pâté » aux pommes reinettes

 

Je n’ai jamais pu refaire cette préparation. Il me semble qu’il n’y avait que de la farine.

 

Il était si bon ce pâté, nous attendant bien sagement emmitouflé dans un véritable torchon en lin, étalé sur une feuille de papier kraft. Comme il n’y avait pas de frigo, en attendant il était posé sur le poêle ancien (éteint bien entendu) trônant dans la pièce qui faisait office de tout.

 

La salive allait bon train en patientant pour le « quatre heure », et la saveur ressentie lorsque nous le dévorions reste à jamais inimitable. Notre madeleine à nous, n’est-pas Monsieur Proust ?

 

Il faut aussi que je parle des quenelles de maman.

 

J’admirais sa dextérité.

 

Elle avait fait chauffer de l’eau salée agrémenté de beurre.

Lorsque le liquide était à l’ébullition, elle versait la farine d'un seul coup hors du feu et mélangeait vigoureusement. Avec une adresse inouïe qui m’époustouflait

 

Elle faisait cuire alors 5 mn à feu doux, en remuant toujours avec célérité et adresse, pour dessécher la pâte

 

Elle retirait la casserole du feu et incorporait les œufs un à un en mélangeant entre chaque œuf vigoureusement

Parfois elle faisait des variantes.

 

-Les jours de grande abondance, les dimanches ou jours de fête, elle ajoutait de la chair blanche de poisson-

 

Son Maurice, notre père, avait l’art de pêcher des poissons (dont j’ai oublié le nom), fades et largement agrémentés d’arêtes, elle les décortiquait avec patience et rajoutait la chair à ses quenelles.

 

Puis elle façonnait ses quenelles et les pochait dans une casserole d’eau frémissante jusqu'à ce qu'elles remontent à la surface,

 

Ensuite elle accommodait une sauce différente, béchamel, tomates, et nous savourions avec délices … il n’y avait pas de restes !

 

J ai essayé de les refaire pour mes petits enfants, mais la l’adresse n’était pas au rendez vous, surtout quant à la présentation, et au moment de servir, déçue j’annonçais à mes affamés

 

Voici des quenelles ratées !

Mais j’étais récompensé lorsqu’ultérieurement je leur demandais :

Que voulez vous que je vous prépare pour le repas aujourd’hui ?

Elles me répondaient en chœur

Des quenelles ratées mamy.

 

 

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2015-05-07T18:46:42+02:00

Page blanche

Publié par JAK
Page blanche

 

 

 

Dos démantibulé


Mains détériorées


Jardinage règne en maître

 

 

 

 

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2015-05-01T08:07:23+02:00

Défi 348

Publié par JAK
Défi 348

ecrivez une suite a

 

"Quand j'ai connu M. Hartz, il était marchand naturaliste et faisait tranquillement ses affaires en vendant, aux amateurs de collections, des minéraux, des insectes ou des plantes. Chargé d'une commission pour lui, je m'intéressais médiocrement aux objets précieux qui encombraient sa boutique, lorsque, tout en causant avec lui de l'ami commun qui nous avait mis en rapport ,et en touchant machinalement une pierre en forme d'œuf qui s'était trouvée sous ma main, je la laissai tomber." Ecrivez une suite a ce texte….

 

 

 

Il vola en mille éclats, mais les éclats de rire de Monsieur Hartz furent beaucoup plus étonnants.

 

Il me dit alors grand merci.

 

En effet, cet œuf lui avait été laissé en héritage par sa chère et tendre belle mère qu’il ne pouvait voir, même en peinture. Mais, comme il était malgré tout scrupuleux, il conservait cet objet non désiré, avec l’espoir qu’un amateur l’en débarrasserait….

 

Et c’est là tout mon amateurisme, je l’avais par ma maladresse débarrassé à jamais.

 

Jubilant en ramassant les débris, il s’aperçu alors qu’il y avait un billet finement plié.

Il l’ouvrit. Son visage s’assombri alors, car il apprit que cet œuf avait été pondu par la poule aux œufs d’or !

 

Je parti à grandes enjambées, craignant les représailles de Monsieur Hartz.

 

Moralité

Un œuf de belle mère peut bien en cacher un autre

pour defi 348 samedi défi

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