Avec tes jambes immenses, à longueur de journée
Tu arpentais les rues de la ville enneigée
Et tous ces malheureux gisant sur le pavé
Brisaient alors ton cœur plein de mansuétude
Tu remuas la terre, le ciel où vivait ton ami,
Avec volonté tu as su détruire l’ infamie.
Dans le sablier du temps qui passe sans pitié
Pierre tu n’as pas volé ta popularité.
Et alors tous ces Gaulois au cœur si généreux
Sur tes pas s’engouffrèrent...Depuis tu es glorieux.
Un sublime au grand cœur sut prendre le relais
Ses restos pour les pauvres restent là à jamais
Car hélas immuablement le mot misère
En puissance règne toujours sur cette terre