2014-09-08T08:45:00+02:00

C'est ainsi

Publié par JAK
Pour la semaine du 8 septembre :

Un mot.absolu 

Une citation .À chacun ce qui lui vient. - Proverbe français


L’automne vient d’arriver

Le sort en est jeté.

Et les poires à gogo en   sont toutes  tombées

Fanchon, inébranlable par un peintre figée

A su  les ramasser,  c’est la tache qui lui revient,

Sage entre les sages, elle le  sait très bien

 Que le présent, le futur,    sont  des temps qui seront   à jamais absolus.

Et qu’aujourd’hui comme  hier, aussi bien  que demain

La vie s’enchainera quantième  après quantième  


Oui cela est certain.

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2014-09-08T06:25:00+02:00

Le chat

Publié par JAK



La moustache sacrifiée
Le sourcil en antenne
Je guette les libellules
Un coup de patte et
Vlan,  v’là qu’elles s’envolent

Et j’en reste interdis.

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2014-09-05T17:25:00+02:00

Un été des années 50.

Publié par JAK

Un ciel serein, de la joie partout dans cette campagne loin des soucis citadins.

Sur la berge de cette charmante rivière aux eaux fraîches, garçons et filles,  prennent  le soleil. Sans se méfier de consommer leur capital soleil, ce que certains  regretteront  plus tard, mais c’est autre chose !

Une digue réplique en  nano-miniature des chutes du Niagara sert de tremplin pour les plongeons intempestifs , dont les éclats agacent les plus âgés perdus dans la lecture et qui sont là , à leur corps défendant, frère ou sœur ainés, pour  servir de chaperon à cette joyeuse bande d’écoliers venus ici pour s’en donner à cœur joie..

Dans cette crique de dimensions presque olympiennes, on y admire des dos crawlés à la Johny Weissmuller  et des brasses coulées genre Esther Williams.

 Quelques uns cependant arborent une bouée faite d’un pneu de camion. Ils sont un peu la risée de tous ces champions moqueurs. Tout ceci dans une ambiance de rire et de cris.

Un peu plus loin, au dessus, une butte avec des arbres  centenaires ,   procurant un agréable ombrage, on voit des couples, jeunes   et moins jeunes, venus se rafraîchir eux aussi auprès de l’eau. Ils profitent du spectacle,  indulgents et bienveillants à toute cette jeunesse.

Soudain un cri d’horreur résonne, un jeune garçon se noie. Il apparaît les bras en l’air puis disparait à nouveau, à l’endroit où précisément, d’habitude  personne ne s’approche, car on sait qu’il y a un trou aspirant.

Les nageurs qui sautaient il y a 5 minutes sont tous paralysés de frayeur.
Le pauvre garçon s’affole visiblement de plus belle.

Alors, une femme dans la quarantaine environ, descend en courant de l’ombre protectrice, et se jette résolument à l’eau.

Elle fonce vers le jeune garçon et le prend dans ses bras. Celui-ci dans son affolement s’agrippe à elle, et l’entraine alors dans le trou. On les voit plusieurs fois remonter descendre, cela semble durer des heures…

Heureusement alors, après cette courte paralysie spectatrice,  la réaction se fait et plusieurs adultes se précipitent à leur tour lançant, qui un corde, qui une branche rapidement coupée.

On les ramène sur la plage, ils sont  sains et saufs.

Des connaisseurs amateurs sans doute, pratiquent un semblant de bouche à bouche qui a le bonheur de faire dégurgiter l’eau qui  a été  absorbée.

Les secours prévenus, on ne sait comment arrivent, mais ils n’ont plus qu’à réconforter les deux accidentés, qui tremblent encore d’émotion. 

Cette scène je l’ai vécue, je faisais partie des écoliers inconscients, la femme c’était ma mère.

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2014-09-05T08:45:00+02:00

U R L A GARDER

Publié par JAK
















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2014-09-03T16:45:00+02:00

Ravissement

Publié par JAK

Navi, avec son allure mystérieuse, se dandine sur ses tongs. II doit sans cesse  crisper ses orteils enflammés  pour retenir ses socs usés, dont l’unique lanière lâche prise
 Il arpente la rue Wangfujing et la foule qu’il affronte ce matin,  l’oblige   à chevaucher  inlassablement  les trottoirs.
Arrivé vers le  200, on distingue  une officie honorable. Il y entre, en catimini, cherchant à ne pas se faire remarquer des touristes qui  fouinent pour  découvrir l’objet incontournable, le  bibelot suranné, preuve  indiscutable de leur passage ici.
 Là, dans le fond, derrière des tentures, à l’abri des regards, seuls les initiés le  savent, une chambre sombre, lugubre,  dont l’odeur serait insoutenable pour les papilles non habitués.
Il choisi presque les yeux fermés sa place favorite, un sofa crasseux où il s’allonge avec volupté.
Autour de lui de vénérables vieillards insomniaques, le regard vague, la barbiche dégarnie, fument avec un plaisir visible la pipe à opium. On les devine ayant atteint le septième ciel, perdus dans des rêveries thébaïques
Navi attend avec patience que le maitre de la Maison arrive, ce qui ne saurait,  tarder, mais en ce lieu les minutes n’ont pas la même ampleur, alors patiemment,  il entre, en méditation.
Le maitre enfin arrive, suivi de Rosier-Nain, un pédicure habilité par la maison.
En effet, Navi n’est pas venu pour l’opium, mais bellement pour se faire masser les pieds.
Car ce chevronné ‘Rosier-Nain’ est un spécialiste émérite. Non seulement il est capable de vous transcender dans un monde meilleur par son habileté manuelle, mais de plus il peaufine, si l’on peut employer le mot, en terminant par un Snakeskin, ce qui vous rend plus mystérieux encore.

Navi ressort revigoré, ses sandales ne le gênent plus, il saute comme un lapin avec des pieds resplendissants aux ongles recouverts de peau de serpent.


 JAK pour  impromptuslitteraires@gmail.com    #12462            



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2014-09-02T13:41:00+02:00

Récolte d'amour

Publié par JAK
Semaine 37


L’automne est là avec son cortège de feuilles mortes,

 De semailles, de récoltes, d’engrangement de foin.

Un monde,     bucolique pour tous  les citadins,

Se dépêche  s’anime, tel, un  essaim d’abeilles.

Les heures du cadran ne sont  jamais  gâchées.

A profit,  chaque geste,  chaque instant, est mis.

Et ce matin Marie et Jean sous le pommier

Cueillent les dernières pommes avant qu’elles ne flétrissent.

Lorsque l’hiver sera  venu, devant l’âtre,

Ils s’accorderont, lors,  un moment de répit

Et se tiendront la main,  sûrs de leur amour. 


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2014-09-01T15:35:00+02:00

Bagages évanescents

Publié par JAK










Epuisée par ces 24 heures de vols Wallis Paris--, avec escales, Marie-Sophie pressée de se détendre, n’avait pas remarqué l’aspirateur qui campait, abandonné dans l’antichambre. Aussi, s’affalât- elle  de tout son long, sur ses valises au beau milieu du hall d’entrée…

- une négligence de la femme de ménage- pensa-telle, elle était de nature,  bienveillante.

N’empêche que cet atterrissage en vol plané forcé lui valut une cheville meurtrie.
Pour redonner du pep à  son moral, elle abandonna là  ses bagages et gagna le salon.

Un peu de glace, sur son  articulation et beaucoup dans son whisky, elle rêvassât  à ces merveilleuses vacances envolées à tire d’ailes.

L’acerbe sonnerie,  du téléphone, la tirât  sans ménagement de ses songeries.

 La vie reprenait son cours…les affaires aussi….

Fini le surfing sur la houle, elle allait dès demain replonger dans celui de  l’internet, sur un portail très connu. C’était là  son gagne pain ;  elle coordonnait en effet des recherches en tout genre ;  sa ritournelle habituelle, qui d’ailleurs,  lui remplissait  bien l’escarcelle,

 Cependant,  quelques heures restaient encore devant elle, et ce coup de  téléphone la dérageait.

 Elle faillit ne pas répondre.

Bien lui en pris d’obtempérer à l’appel ; l’agence de voyage, au bout du fil, lui annonçait qu’il y avait erreur dans la restitution des bagages : Une des valises, noire, modèle commun et répandu ne devait pas lui appartenir. Pouvait-elle-vérifier ?

Tout en gardant le téléphone coincé au creux de l’épaule, ce qui eu pour effet d’accentuer ses rides,  elle allât jeter un regard sur les valises encore étalées dans le hall.

Elle constata effectivement que l’une d’entres elles,  ne portait pas  son nom.

Elle, reprit le dialogue en cours  et  confirma le bien fondé du ‘scoop’ à la standardiste, en  précisant qu’elle ferait le nécessaire pour la restitution, puisque l’adresse indiquée n’était pas loin de chez elle.

  Oubliant sa cheville, un nom, sans prénom, une adresse, lui suffirent  alors pour repartir vers un semblant de prolongation de vacances aventurières …

 Appréciant  les rencontres inopinées, elle se réjouissait  de faire  une nouvelle connaissance.

Le taxi la déposa au  x de la rue des Roses.

Elle sonna en vain, la porte resta close.

Agacée elle reprit l’ascenseur, avec la valise qui commençait à lui peser dans tous les sens du terme. D’autant plus que sa cheville la rappelait à l’ordre en la titillant de plus belle.

Elle regrettait sa sollicitude, mais bah !, on ne se refait pas.

Arrivée au rez-de-chaussée, elle fut promptement assaillie  par  un groupe de policiers, armés jusqu’aux dents,  lui intimant l’ordre de lever les mains, illico- presto !

Interloquée, stupéfiée, son sang ne fit qu’un tour, l’adrénaline l’envahi  elle était au bord de l’évanouissement !

Emmenée au poste, dûment menottée, la valise suivit entres les mains d’un policier assermenté.

 La jeune femme  dû donner, jusque tard dans la nuit, des détails, fournir des alibis….ses méninges furent  mises à rude épreuve.

Le commissaire un dénommé   Brad SAGEM *, très compréhensif, intuitif,  après maints raisonnements, que  lui seul pouvait comprendre, la délivra finalement.

La valise avait été « suivie » depuis le départ de Wallis, par un système de reconnaissance à puces. Son propriétaire, soupçonné d’être un trafiquant dangereux  était « surveillé  » par des Services Internationaux.

Cette étourdie de Marie-Sophie, n’y avait vu que du feu lors de la récupération de son bien.

L’aigrefin  de son coté,  avait entre les mains un bagage rempli de soutiens-gorge, de slips en dentelles,  et autres babioles  féminines. Il fut un temps où cela lui aurait plu, mais aujourd’hui, il n’en n’avait  que faire, et promptement il était parti récupérer  son  bien.

Le fidèle Gran DALD *, (mis au parfum par Brad SAGEM),  faisait le guet au pied de l’immeuble de Marie Sophie,  hypothéquant  que le trafiqueur   accourrait en priorité  à la recherche de ce à quoi il tenait certainement le plus au monde, ce qu’il advint évidemment, les enquêteurs de ce commissariat étant  au summum de la perfection divinatoire.

 L’affaire fut aussi vite bouclée qu’une valoche.

Cependant Brad SAGEM, qui appréciait les jolies femmes, entamât un brin de causette supplémentaire avec  Marie-Sophie.

Mais la suite fut dissimulée aux yeux de ses collègues…..


De ses vacances, Marie-Sophie gardera   un étonnant  souvenir, qu’elle pourra commenter lors des  papotages avec ses copines, au salon de thé le plus  huppé de l’arrondissement : elle connait maintenant tous les arcanes d’un commissariat .
 Du jamais vu de près  dans son monde.

*noms arrangés  de célèbres policiers d’une non-moins célèbre auteure de romans policiers
defi 314  09 2014.


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2014-09-01T15:00:00+02:00

Jaune d'or

Publié par JAK









C’était une oxalide corniculée , reléguée,

Pauvrement  elle vivait sur les pierres du gué.

Son rêve le plus fou : orner un buffet d’eau.


Jaune, placée  entre le vert et l’orangé,

Son or  attirait les regards étrangers

Ses feuilles composées pareilles à des cœurs

Offraient aux estivants  l’envie de la cueillir.

Et à longueur d’été elle se voyait saisie


Faute de porte bonheur, était alors  choisie.

Un peintre, Bernard Buffet transcenda sa douleur

Et en  fit un tableau *  le vrai cri de l’horreur.


Et depuis elle erre l’âme en peine, et crévindiou,

On dit qu’elle est mauvaise, une vraie graine de voyou.





  

Buffet d’eau : (n.m.) « Table ou construction en marbre adossée à un mur de jardin ou à un fond de verdure » (Ernest Bosc).


 consignes: image ci dessus   un mot: buffet semaine 1 9 2014

















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2014-08-27T13:03:00+02:00

Dernière carte postale de l 'été Adieu la vie de château

Publié par JAK
 








Bonjour les défiants 


Voici ma dernière carte postale de cet été 2014.


Finie la vie de château, les feuilletons, les rêves, les escapades, les cartes postales et leur détectives zélés !

Pour nous y aider MAP   nous a jeté un pont par delà nos écrans. 
Et voici encloses à jamais, huit  semaines  rondement  évanouies.

 On y a vu que du feu.

 Rappliquons dare-dare, retrouvons nos  défiantes-pénates.

 Icelles  prometteuses,  nous y  planterons  nos pieds, sèmerons  nos quatrains, nos billets… nos réflexions profondes,   beaucoup de plaisanteries, et autres galéjades 
Et chaque commentaire, poétique – enthousiaste- farceur- ou plaisantin,  aura un gout de sucré. 
C’est terminé, fini et bien fini, le joli temps*  des  vacances, amis-défiants, je vous le confirme, au cas où vous auriez encore envie de vagabonder.


*surtout cette année  

Jak pour Défi #313  Huitième et dernière photo des défis de l'été :

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