2014-07-11T18:01:00+02:00

Nano

Publié par JAK



Chaque matin, depuis une semaine  qu’un ou une inconnu a clouté ce vieux 
cadre doré à l’or fin  sur le mur lépreux, semblant en souligner la déchéance,
 désespérément  Nano s’interroge en se rendant à son bureau.

Il cherche, se questionne ;  son visage se fige et se crispe

il se demande quel message a voulu délivrer l’artiste.
Il aimerait bien le décoder.

A force de regarder de scruter, de disséquer, d’analyser, creuser dans sa tête, il en devient obsessionnel.

Au travail, à la cantine à midi, le soir chez lui, jusque dans son lit, il y pense.

Son cerveau va éclater, il ne songe qu’à cela
Cette tache devient un crabe qui lui ronge la tête.

 Soudain il croit saisir un message venant d’on ne sait où :

Une voix lui dicte de prendre une taloche et de rentrer en action

Alors il se rend au drugstore du coin, et ramène du crépi de couleur approximative.

Et il taloche, mouchette à qui mieux mieux, mais le mur a coté  est bien vilain alors il déplace le cadre et il taloche mouchette à n’en plus finir,  encore et encore…

Un réveil strident sonne, il est 7 heures.

Alors Nano sort courbatu et épuisé  de son rêve .


Aujourd’hui Nano  ne passera  pas par la rue au mur lépreux pour se rendre à son bureau.






Jak pour mille et une semie 28



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2014-07-08T21:27:00+02:00

Aux accords de cette musique

Publié par JAK


#isdaelceret     une bloggeuse catalane  m'a fait découvrir,cette musique
et





 Aux accords de cette musique, 

 Il fera bon  pouvoir écrire

Son écho 

M’entraînera vers le  rêve  l’évasion, la

 poésie


Le stylo n'entachera plus  mais embellira 


 tous les mots,


Au son de cette musique 

La magie triomphera

Ce sera le nirvana dans ma tête


Merci amie catalane 


Que ton soleil brille sur toute mon 

écriture

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2014-07-08T05:32:00+02:00

Nostalgique quincaillerie

Publié par JAK
http://www.juristique.org/




Une amie Bloggeuse a parlé d’une quincaillerie
A ce mot magique toute ma jeunesse a resurgit,





Ah ces  des petits magasins-bazar-fourre-tout-fouillis
Bricoleuse en herbes j’aimais ses odeurs de ferrailles
Auxquelles  se mêlaient le  mystère du « à quoi ca sert »
Je fouinais toujours à la recherche de je ne sais quoi.
Mais aujourd’hui elles ont fait place à de grandes antennes
Ou règne  profusion de fournitures, au mystère,
étiqueté, labélisé , solidement ‘ blisté,’
On ne peut plus tripoter, tout juste deviner
Mais que sont devenues  les quincailleries d’antan ?

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2014-07-05T03:46:00+02:00

S M S

Publié par JAK
contrainte Défi #305

Qu'il soit virgule, de suspension, d'interrogation ...ou de toute autre sorte :parlez-nous du POINT !

escargot-points

.../...

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2014-07-01T06:02:00+02:00

Tanka faire

Publié par JAK
contraintes
imagePhoto par Vivian Maier
un mot inanité
une citation  Toute beauté est poignante Amélie Nothomb



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2014-06-30T02:39:00+02:00

J’avais un ami

Publié par JAK
J’avais un ami

Par  un jour d’été  Destin  nous avait séparés

J’avais un ami

Méandres de la vie ont bien  bifurquées

 J’avais un ami

Toutes ces années de la vue, au loin

J’avais un ami

Le Temps insensible s’est évaporé

J’avais un ami

Aujourd’hui bel et bien, il a disparu
Dans Son Paradis il s’est envolé

J’avais un ami

Temps Perdu ne se rattrape plus.

J’avais un ami

Je Pleure Aujourd’hui


25.6.2014

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2014-06-26T15:32:00+02:00

Nessie cité par nécessité de vacuité

Publié par JAK






Parti en douce, anéanti,  il était  bel et bien disparu.
A son sujet, sans appel, la presse, les  médias s’étaient tus.









Puis vint Aout et son cortège de vacanciers. Dès lors,
Journalistes, pigistes,  hommes et femmes de tout bord
Typographes,  caméramans, échotiers  furent au chômage
Il fallut bien trouver de quoi faire à nouveau de l’enfumage.
Alors….
Un irlandais folklorique, le cul nu sous son  kilt
Dûment renseigné  sur le monstre  de Drumnadrochit
Twista à qui mieux-mieux ;   ses amis facebookèrent :
Ainsi,  on apprit que Nessie était toujours en vie !
Car…
L'appli. Plans d'Apple, connu pour sa gloire géante
Aurait  déniché des images satellites troublantes ?
Sur Le Loch, tout droit, on l ‘aurait vu  surgir d’une anse !
Alors,
Curieuse, j’ai voulu le vérifier, pour mes vacances.
Hardiment, sur la rive, armée de mon télescope,
Jours et nuits j’ai zieuté farouchement le scoop
Mais de Nessie niet, je n’ai,  hélas, rien  entr’aperçu !

M’en suis retournée frustrée dans ma douce France.

Ca m’apprendra de croire à tout ce qui s’avance
Sur les tweets ,  Fb, le net, les feuilles d’hebdo.
Désormais je n’admettrais  seulement pour crédo

Que ce que mes yeux auront vu  à l’évidence

                                                             Jakdéfiante.



Pour Défi #304   21 juin 2014 Avez-vous des nouvelles de NESSIE ?????


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2014-06-25T21:25:00+02:00

Azor et Utack en vadrouille

Publié par JAK




Ce matin à l’abord d’un rond point, dans un coin de campagne, avec Véro,  nous  avons aperçu deux chiens, de taille, couleur et race très différentes, mais en commun  ils avaient un air de curieux aventuriers et surtout semblaient être  deux compagnons en goguette, on sentait une sorte de communion entre eux. Je n’ai pas eu le temps de les prendre en photo, mais ils ont imprégner ma rétine à défaut de ma pellicule.




Cela m’a inspiré cette petite  nouvelle.



Azor et Utack en ont assez d’ouïr leur maître et maîtresse élucubrer, délirer sur des mots qu’eux, quatre pattes ne comprennent pas.
En effet ils ne perçoivent, pour tout vocabulaire, que quelques ordres ou amabilité, selon le ton:

- ici, sois sage… couché… papatte…sussucre…gentil chienchien


Et les conciliabules hebdomadaires, les mercredis, de leurs maitres ne les intéressent pas.
 Ils en ont d’ailleurs ras le bol, car pendant ce temps, ils sont abandonnés.

Aussi ils ont décidé de se venger, et ce matin, ils ont pris le large.

 Ils s’étaient donné rendez vous grâce au  langage bien connu de leur signe cabalistique :

La queue trois fois à droite et une fois à gauche :

 ca veux dire on décampe….

La rencontre avait eu lieu exactement,  près de ce rond point, où il y a un réverbère, devenu un lieu  de rencontre pour toutous.


La vie est belle, le soleil est au rendez vous, et pleins de phéromones  les appellent.

Là, justement, devant la maison rose, cette joueuse Chihuahua ferait bien l’affaire !

Mais elle est habillée trop chic, et de surcroit sa maitresse la tient avec une  laisse dorée, tout en gardant un œil vigilant.

N’insistons pas ce n’est pas pour nous !

Hop ! Traversons, ouf ! La voiture !, mais c’est un dingue qui conduit !  Il a failli me raser le museau !

Soyons vigilant, abordons la campagne ce sera plus facile, et là on trouvera plus à notre gout.

Un confrère, Golden, puissant, nous adresse un signe et viens sentir nos testicules, mais sans  agressivité, il passe son chemin...

Une écuelle attire notre regard, ou plutôt notre odorat, miam-miam cela sent bon la saucisse…

Une approche sournoise, mine de rien et vlan !
 Essayons de happer vite fait, mais un jappement  furieux, grrrrrrr…. nous arrête, et là une déesse paraît, une Bergère allemande, musclée et harmonieuse, nous laisse pantois.
 Elle est furax, puis, remarquant notre charme,  sa fureur s’estompe et ses grands yeux en amande semblent nous inviter… mais voila lequel choisir…

Lors, la jalousie semble nous visiter, non ce n’est pas possible, nous ne voulons pas briser notre  vieille amitié, alors nous repartons vers d’autres aventures, sous le regard déçu de la remarquable beauté.

Il nous faudrait deux sœurs, mais cela existe-t-il vraiment, deux vivants ensembles dans le même foyer ?

Ah si nous savions pianoter sur internet, peut-être là, en  trouverions-nous quelqu’une !
Mais pour nous il n’en est pas question.

Alors continuons.

Dans cet immense parc aux grilles en fer forgé, une superbe Barzoï noble et magnifique, telle la belle Hélène de la Grèce antique,  nous salue de son regard doux et vif, semblant envier notre  esprit d’escapade…
mais elle est emprisonnée, et l’escalade des grilles nous semble périlleuse…Courage prends nous …

Alors, quand allons-nous trouver l’âme sœur recherchée ?

Moi, Utack, je veux y renoncer vu les difficultés que nous avons eu jusqu’ici, mais  Azor est rempli  d’une acharnée volonté, et de plus il n’aime pas capituler.

Et nous  voici repartis,  la queue en trompette courant dans les prairies.

Des aboiements au loin  aguichent notre  intérêt…

Puis  apparait  soudain une immense bâtisse, elle semble insolite dans cette rase campagne, car elle ressemble à une sorte de prison…des barreaux à toutes les fenêtres ?

Mais rien ne nous rebute, on la flaire  habitée par des congénères.

Allons la visiter !

Finauds nous nous glissons, entre quatre planches pourries qui servent de clôture.

Et là, aubaine, près d’un abri, deux chiennes se cachent,  « race » identique à la notre , celle des corniauds… probablement filles d’un mâtiné ayant couvert une chienne de race, engendrant  des chiots à profusion,  délaissés par des maîtres ingrats, c’est probablement ainsi que ces deux rescapées se retrouvent dans ce  semblant de chenil…

 Car c’en était  un, isolé, perdu, loin de tous les regards et toute âme qui vive.

Lors, prenant  notre courage à deux pattes, illico, nous les adjurons de nous suivre.

 Et les pauvrettes, affamées, amaigries, aussitôt,  allègrement empruntent notre pas conquérant.

Ce sont de vraies jumelles, identiques et jolies…

Dans l’instant,  pas question de gaudrioles, nous remettrons tout cela à un autre jour, et rapidement, nous voilà revenant avec nos deux captives consentantes et ravies…

Chacun avec notre chacune, droit dans nos niches respectives, et là, sagement nous attendrons le retour de nos maîtres inquiets à notre recherche…

Sachant bien que trop heureux de nous retrouver, ils accepteront nos originales compagnes…


Et c’est ainsi que Jacotte  alias  Jarjille et Serge alias Lagavulin on eut en supplément deux bouches inouïes  à nourrir….



Cela leur permettra certainement, d’inventer  une histoire à écrire  en compagnie de tous les bricoleurs de mots, réunis un prochain mercredi, laissant encore leurs chiens et toute leur nichée …. Ah mon dieu quel logis ! 




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2014-06-22T17:09:00+02:00

Une journée pas ordinaire

Publié par JAK



Dans la serre par Édouard Manet, 1879











Aout 1879 Paris- L'été  est pourri car très frais et humide.

Une ambiance orageuse règne sur la maisonnée





Ils viennent d’annuler par téléphone, les vacances à Honfleur, car belle maman, la mère de Madame vient de rentrer ce matin  en clinique à Neuilly,  à la suite d’une chute et  on ne peut la laisser seule.

Gabrielle et  Louis se retrouvent dans leur jardin, dit d’hiver, à la végétation luxuriante, A  cette époque toutes les fenêtres sont ouvertes, et l’on respire la fragrance des seringats. Mais même cette exhalaison suave ne les sort pas de leur amertume.  Ils   sont au bord de la rupture.

Seulement, ils sont prisonniers consentants, car dans cette société bourgeoise du 19°siècle ? On ne divorce pas.

Seules les heures ponctuelles des repas les voient ensemble.

 Aujourd’hui ils se rejoignent  entre deux rendez vous – (lui aux affaires, elle avec ses amies dans des cercles littéraires)- pour un  compte rendu hebdomadaire.

-Très chère avez-vous pensé à envoyer vos cartons d’invitations pour notre réception habituelle annuelle  du 25 aout, 

-Mon ami, j’ai d’autres choses à penser en ce moment.


-Je comprends aisément ma chère, mais nos préceptes  étant ce qu’ils sont, nous devons faire fi de nos soucis domestiques.

-Domestiques ? Vous y  allez un peur fort mon cher, il s’agit de ma mère toute de même !

La dispute ne peut éclater, elle est contenue par les bonnes manières acquises depuis des siècles, et dont les gênes sont profondément ancrés en eux. Mais on la sent sourdre.

Madame  ferme les lèvres dans un mouvement d’exaspération.
 Ils sont crispés, au bord de la crise de nerfs

Le téléphone sonne. 

Aujourd’hui ce coup de fil arrive à point pour interrompre ce climat rancunier.

D’un seul jet, Monsieur se précipite vers l’appareil mural, et répond avec une voix enjouée :

-Allo – bonjour – Ici Louis V. que puis-je faire pour vous ?

Puis sa voix devient plus familière car c’est sa fille qui est au bout du fil.


-Comment vas-tu ma chérie ?


-Papa, je viens vous annoncer une bonne nouvelle : ce matin j’ai mis au monde d’adorables jumeaux.

 Je vous téléphone de la clinique où est également Grany.-Tout va bien et leur grand frère est ravi. -Je vous le passe il veut vous saluer.

S’en suivent des banalités téléphoniques, puis il raccroche.

Gabrielle est suspendue à ses lèvres, mais n’a pu entendre ce qui s’est dit, elle présume cependant une bonne nouvelle car le visage de son mari est radieux.

Alors il se tourne vers son épouse et il s’exclame avec ce dicton populaire – ce qui n’est pas son genre habituel-:
- Nous voici à nouveau grands parents cette fois nous avons 3 petits enfants
-Ah !  ca alors jamais deux sans trois ! 
Notre fille nous a joué un très bon tour là.

L’atmosphère est détendue grâce à cette nouvelle  réjouissante.

Ils papotent, d’une façon plus amicale. Des projets  leur montent à la tête : ils sont aux anges !

Décidément cette journée est fertile en surprises !

                           Jak pour motimagecitation 23 6 2014














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