2014-04-30T13:23:00+02:00
Mélomane sans connaitre les notes
Oh ! Jean Philippe Rameau j’aime lorsque tu ‘claveçones’
Quand tu m’emmènes en cortège endiablé de chaconne
Je danse et rêve dans ce moment, moi midinette
D’être dans la robe de Marie Antoinette
Mais cet instant nostalgique, avidement bu
S’anéantit aussitôt quand radio s’est tue.
Je songe un instant, que si je t’avais connu,
Du haut de ton archet, avec dédain, tu m’aurais mesurée,
Moi simple soubrette qui rinçait de l’orchestre le parquet
Mais foin de toute morosité, la chose en est certaine
Ta musique m’enchante et m’enlève, moi vaine linotte
Tant pis que je n’en puisse savoir lire les notes... ♪♫
pour samedi defi
2014-04-25T19:09:00+02:00
Désespoir d’une sombre journée.
Tu es partie ma très chère vieille compagne, aujourd’hui pour toujours
Je suis seul désormais.
Nos petits ont été très présents et affectueux tout au long de cette triste journée.
Mais, c’est fini, ils devaient s’en retourner à leurs occupations, leurs actualités de jeunes, et de nombreux kilomètres nous séparent…..
Ce soir, en arrivant je vais retrouver Mistigri, qui attend avec patience depuis ce matin.
Il frottera sa queue contre mon visage, semblant, avec ses yeux-météo si changeants, m’interroger sur ton absence.
Terminé pour lui le petit bol de lait le matin au petit déjeuner. Je me demande si je vais pouvoir penser à le remplir, tellement la douleur de ton absence m’accapare.
Je perçois bien, là dans mon cœur, que je ne vais pas supporter le vide qui s’est fait dans la maison.
Toi si attentive, présente et gaie comme un pinson, jamais plus d’ombre furtive surveillant mes sottises.
Terminés les complaisants gestes prévenants. Mes vieux os arthritiques n’auront plus droit à tes douces mains masseuses. Finis, les sauces savoureuses, les rillettes de canard, le Quina du dimanche.
Vois-tu, même le départ pour la messe, moi mécréant moqueur, je vais le regretter.
Mais quel ingrat je fais de larmoyer sur mon état, toi qui t’en es allée dans la souffrance.
L’humain est ainsi, et bien que je le déplore, je ramène à moi tous les malheurs du monde.
Je ressasse sans cesse et ne peux m’empêcher de pleurer sur mon sort devenu douloureux.
On me conseille de m’inscrire dans une maison spécialisée, où il parait que la solitude est moins grande. Mais dans ce lieu, mon cœur y resterai fermé à toutes bienveillances, rien ne pourrai y remplacer l’absente. Il ne me faut que toi, et tu me manques tant !
Peut-être le jardin, compensera ma peine, j’y mettrais la même ardeur que tu avais pour lui.
Je taillerais, binerais, arroserais, mais lorsque la rose qui pleure en mai offrira ses pétales, avec elle je sangloterais.
Non, mon aimée, ma vieille attendrissante, sans toi je ne puis vivre…
Sans toi je crois que je ne vivrais….
Jak pour Bricabook
2014-04-25T09:59:00+02:00
EXCENTRIQUE
Dilemme, défi excentrique, j’active mes neurones ils s’affolent en tous sens, de façon excentrique.
J’hésite entre :
1) loufoque, déjanté….
Ou
2) l’appareil excentrique : littéralement dont le centre s’écarte d’un point donné
Tout un programme...
Mais la mécanique, moi, connais pas, aussi mon instinct abracadabrantesque me fait pencher pour le premier.
Ce qualificatif d ‘abracadabrant, qui me va comme un gant, me fait penser à ABRARACOURCIX...
Ce Gaulois extrafort, en plus d’être très excentrique, possède également un drôle d’excentrique : son ventre en effet donne bien l’impression de s’éloigner dangereusement d’un point donné, à savoir son nombril !
Et le nombril, il l’est bien de ce village Averne où règne une loi excentriquement abusive : la sienne !
Sa science intuitive ne lui permet pas de faire confiance aux lois de la nature, il a peur que le ciel lui tombe sur la tête, sous la forme d’une comète excentrée.
Pour se distinguer, il arbore, en guise de casque, un excentrique trophée extrinsèque (c’est-à-dire qui vient de l’extérieur : on spécule qu’il s’est fourni chez Mite Au Logis), en effet ce casque a la forme d’une tête de taureau, type Minotaure
D’autres versions affirment qu’il s’est inspiré d’une image des grottes de Lascaux, ex-centre célèbre pour sa production d’aurochs. Ce serait Assurancetourix, qui en plus d’être un barde excentrique, à la fonction de peintre-sculpteur -ferblantier : il l’aurait élaboré à ses heures creuses
Pour ma part, je pense qu’aimant bien la Cervoise, ABRARACOURCIX avait fait perfectionner ce casque pour s’abreuver goulument en se servant des deux cornes, habilement excentrées en guise d’anse, pour maintenir sa coupe géante à deux mains afin de ne pas en perdre une goutte.
2014-04-19T14:12:00+02:00
2014-04-14T14:54:00+02:00
Ce matin dans le jardin……
ce matin dans mon jardin... |
Cette anémone sauvage qui pointe aujourd’hui timidement et péniblement son nez dans mon jardin, a une jolie histoire.
il y a environ 20 ans, Roger pêcheur à la mouche émérite, me ramena une anémone sauvage qui avait poussée dans la Haute Ardeche. Dans cette belle montagne sauvage elles s'y s’épanouissent avec les narcisses, les embaumants genêts d’or, quelques arnica, et autres flores précieuses, (protégées maintenant), Elles sont bercées par le chant des verdiers, des perdrix, et le cri de rares circaètes, hydratées par de pimpants ruisseaux qui se répandent gaiment sur les lauzes au milieu des ajoncs.
Pour cette anémone pulsatile, d’un beau violet, j'avais eu littéralement un de coup de foudre, et je l' avais adoptée immédiatement dans mon jardin .
Avec amour et soin je l’avais apprivoisée dans ma rocaille, en surveillant avec attention son essor, guettant ses premières pousses. Elle s’était agrandie, avait pris de l’ampleur…
Puis j’ai vendu la maison, le cœur n’y était plus, mon pêcheur déserteur définitif avait rejoint, en poussière, ses terres de Haute Ardèche qui lui étaient chères…
Mais cette anémone était quelque chose de vivant de lui qui me restait.
Aussi, avec toute la tendresse que j’ai pour les plantes, j’ai pris une touffe de cette anémone pour la placer dans mon nouvel habitat. . En Juillet, le risque était grand. Je l’ai installée pompeusement dans un grand baquet. Et je l’ai tellement entouré d’amour qu’au 2ieme printemps suivant, elle a refleuri.
Ensuite, jusqu’à cette année à chaque printemps elle m’a donné la joie du renouveau et d'une présence.
Elle est devenue mon image sur internet.
Et ce printemps 2014 je l’ai crue morte, rien ne pointait….
Puis ces jours ci, timidement elle reparait … elle est sauvée, mais maigrichonne. A l’automne prochain je vais la déterrer et la mettre en pleine terre, peut être trouvera-t-elle plus aisément de quoi subsister
Sa première floraison dans la rocaille au temps de sa splendeur au Tranchard quelques années plus tardC
Apres deux ans d implatation première éclosion a Montjoint |
printemps 2014 Montjoint |
2014-04-13T10:46:00+02:00
L’anneau
Merveilleuse elle resplendissait avec son bel anneau nasal.
Vierge, son père la donnât à un roi pour son fils.
Elle enfantât dans la douleur de deux frères ennemis
Qui donnèrent à leur tour naissance à deux nations qui devinrent fratricides.
On l’appelait Rébecca et si son anneau nasal en or l’avait rendue admirable.
Rebecca belle et vierge ne su pas inculquer la sagesse ancestrale qui l’avait modelée……
Elle eut un fils préféré, et le monde fût changé !
2014-04-13T09:24:00+02:00
Vent maraud Tragi-comique
Consigne Ateliers Bricoleurs RDG. Raconter un événement avec un nom de rue
Le ciel gris et lourd laissait présager l’orage imminent.
Le jovial patron du Bar-Tabac, repliait préventivement ses chaises. .
Seules de voix enfantines, s’échappant d’une fenêtre de l’école, distrayaient l’ambiance par un poème où il était question d’escargot et d’enterrement.
Sur la place personne, nul quidam, ni chien égaré, ou chat furtif.
Alignés, les platanes traduisaient ce ressenti en agitant leurs feuilles dans un bruissement insolite.
Cette touffeur laissait augurer quelque chose d inhabituelle…Le silence lourd et palpable, limite angoissant allait crescendo...
Soudainement, dans cette torpeur, le gros bourdon du glas de l’élise s’élançât à la volée, venant rompre cette attente inconsciente.
Le bedeau accroché à sa corde , annonçait ainsi, la fin de l’office de l’enterrement de Jeanjean, l’ancêtre du village, le père de Paulo.
Il avait quitté ce monde après bien des souffrances, et tous les autochtones le regrettaient sincèrement : plus de tambour, pour crier les nouvelles.
Les villageois s’étaient tous rendus, exceptionnellement, à l’église ce jour là pour lui rendre un dernier hommage.
Tous ces convertis d’un jour sortirent en silence de l’église, et à nouveau la place fut envahie. .
Ils se lâchèrent de leur silence d’une heure, et s’apostrophaient bruyamment, se remémorant quelques faits cocasses de Jeanjean
Enfin la famille sortie. Chacun voulu lui adresser un geste de sympathie, donner une poignée de mains, embrasser… dans un tohu-bohu général.
C’est alors que sans crier gare, le vent se levât dans un tourbillon impressionnant, un véritable ouragan.
Instantanément, tous les chapeaux s’envolèrent et dans la pagaille générale chacun courût à qui- mieux -mieux, en tous sens, pour récupérer son gibus….
L’hilarité fut générale, on oublia même le mort, qui lui était resté fidèle à son poste.
Depuis dans le village, la rue qui donne sur l’église s’appelle la rue des Couranlaires!!!
Nb le fait est réel il m a été raconté par ma mère. Il se passait dans les années 38/40 où les gibus étaient de mise !!!!
2014-04-12T04:09:00+02:00
Cirrhose …..
Il était beau et baraqué, et j'l’avais connu
Au bar d’en face dont j’étais fervente assidue
Beau mec puissant, imberbe, mais rien d’efféminé
…
Pourtant je n’ai jamais pu lui rendre son baiser
Avec toute cette huile qui embaumait les frites
Jak Semaine 13 mille et une
2014-04-11T12:33:00+02:00